La biodiversité domestique en danger,
ProNaturA France et le rapport de la FAO (ONU) 2007

La fédération ProNaturA France attire depuis de nombreuses années l'attention des Hommes politiques sur le rapport annuel de la FAO concernant les menaces pesant sur la biodiversité domestique. Si rien n'est fait, plus de 2400 races domestiques ancestrales sur 4200 vont disparaître dans les 10 ans. Il faut savoir que les mesures "grippes aviaires" , prises en vertu du principe de précaution, mis dans la constitution française, interdisent les expositions-concours d'animaux de basse-cour de races ancestrales. Or ces expositions sont indispensables pour que les particuliers, éleveurs familiaux, puissent s'échanger des animaux afin d'éviter une trop grande consanguinité. Par ailleurs, plus de 30 000 animaux de races rares sont morts en raison des mesures de confinement qui durent sur des période beaucoup trop longue. Tout cela alors même qu'il n'y a pas plus de raison que le virus de la grippe aviaire mute pour être transmissible entre hommes de façon virulente et dangereuse, que le virus n'importe quelle autre grippe humaine ou animale.
Si ces mesures de précaution durent des années, c'est l'ensemble des races ancestrales rares d'animaux de basse-cour qui disparaîtront prochainement. ProNaturA France a sensibilisé les Hommes politiques à ce problème, par de nombreuses actions et communications. Malheureusement, elle n'est pas écoutée par les Hommes politiques, uniquement sensible, semble-t-il, au problème de la biodiversité sauvage, popularisée par N. Hulot.
Peut-être avons-nous le tort de ne pas avoir dans nos dirigeants de stars des médias et du showbiz, et de n'être que des citoyens de secondes zones... 200.000 citoyens de seconde zone....n'est-ce pas suffisant pour être écouté ?
Il suffirait pourtant simplement, au nom de la sauvegarde de la biodiversité, de vacciner les animaux domestiques de races rares, puisque de toutes façons, ils n'entrent pas dans les circuits commerciaux."

Pour en savoir plus, consultez le site de la FAO :
http://www.fao.org/ag/fr/magazine/0609sp1.htm



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