Pourquoi ne pas prendre ce que nous avons sous la main
 
J'élève des oiseaux depuis l'age de 14 ans, j'ai commencé avec des canaris et quelques mandarins. Je me souviens encore en 1960 partir sur mon vélomoteur avec quelques pièces de monnaie acheter 1 kg de graines pour mes canaris et 1 kg de moha pour mes petits exotiques. Depuis, mon cheptel à grandi, et maintenant à 61 ans, lorsque je pars à la graineterie, pour acquérir tout ce dont j'ai besoin pour satisfaire mes différentes variétés d'oiseaux, c'est bien entendu avec un véhicule, et aussi non plus avec quelques pièces mais avec un chéquier. Je dois avouer que chaque fois que je passe à la caisse, j'ai mes cheveux qui se hérissent devant le montant total de ma note, qui varie de 20, 40 à 70 euros suivant la période d'élevage, et cela plusieurs fois par mois. Le prix des graines a augmenté, cela nous coûtent cher, de plus en plus pour pouvoir élever nos petits oiseaux. Alors, pourquoi ne pas chercher ce que nous avons à la portée de la main et gratuitement. OK nous n'arriveront pas à remplacer les graines de base indispensable à nos oiseaux, mais si l'on regarde ce que coûte ne serait qu'un kg de graines de santé ou de mélange tarin, cela devient intéressant de voir de plus près ce que dame nature nous propose.

En tant que président de club, je dois animer les réunions mensuelles auprès de mes sociétaires, combien connaissent les plantes sauvages?. Chaque année je fais un rappel des différentes sortes de plantes à la bonne période des nids, et beaucoup s'empresse d'en emporter en fin de réunion.
Souvent quelques éleveurs se plaignent ; mes oiseaux nourrissent mal, ils boudent la pâtée. Pourtant il suffit de distribuer sur le sol des cages ou de la volière quelques plantes sauvages pour voir les oiseaux se jeter dessus. Dans la demi-heure qui suit c'est avec plaisir que l'on peut voir le jabot des oisillons se colorer de vert grâce aux parents qui se sont empressés de redonner à leurs bébés ses plantes fraîchement cueillies. Cette année mes mandarins ne nourrissaient leurs petits que si je leur donnais du mouron dès le premier jour.
Un éleveur digne de ce nom se doit de connaître un certain nombre de plantes sauvages indispensables à nos oiseaux. Grâce au livre de Gérard COURTET ( L'Elevage naturel des oiseaux ) il a en main la liste des principales plantes avec photos ou dessin pour les retrouver facilement en bordure des prés ou chemin sans être obligé de courir la campagne.
Une petite marche en famille avec un panier et le livre de Gérard sous le bras et voila une belle promenade pour rapporter aux oiseaux de nos volières une denrée précieuse et totalement gratuite. Ayant bien connu mon ami Gérard, je me souviens que ses jardins n'étaient semés que des fleurs qui attiraient les oiseaux. A l'automne il aimait recueillir les fleurs séchées avec le coeur remplie de graines pour le donner à ses oiseaux. Souvent il ne fallait pas attendre trop longtemps car les chardonnerets le devançaient sur les Cosmos, et sur les Oeillets dindes.
Maintenant mon jardin attire les oiseaux et je sais qu'à partir du mois d'aout les chardonnerets seront sur les cosmos à picorer les premières fleurs en fin de floraison.
Voila ce que je voulais vous rappeler nous avons à quelques pas de chez nous de quoi satisfaire nos oiseaux avec des graines fraîches riches en vitamines. Encore faut'il se donner les moyens de s'armer de courage pour aller les récolter, le livre de Gérard COURTET nous aide nous n'avons plus d'excuse !!!

   Cueillette des graines de sorbier en août avec Jeanne ma petite fille. Ces graines seront congelées pour être distribuées en hiver aux psittacidés et aux cardinaux.
 Couper toutes les têtes des fleurs en fin de floraison. Celle-ci peuvent être données à tous les oiseaux ; Canaris exotiques, perruches, colombes. Une fois séchées, frotter les fleurs entre les deux mains pour ne récupérer que les graines.  
   Même méthode que pour les cosmos et pour les mêmes oiseaux.
 Des graines pour tous les oiseaux très riches en vitamine E, et très recherchées par les chardonnerets. Pour les récolter se munir de gants de jardinier, couper les tiges en fin de floraison (graines noires ou brun clair) et secouer vivement les têtes dans un seau pour en récolter les graines. Vous serez surpris de votre récolte A conserver pour donner aux oiseaux avant la reproduction.  
 
 Exceptionnellement pour les membres de ProNaturaFrance, l’association ornithologique d’Exincourt vend le livre 22. pour la France 25. pour l’étranger franco de port Pour le commander, envoyer un chèque à Alain FLENET 21 rue des Bains 25350 MANDEURE France
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