Depuis plusieurs années, l'Etat a à coeur, dans le cadre de la réforme de l'Etat de droit, et dans un contexte de croissance économique trop faible, de rechercher toutes les lourdeurs et réglementations exagérées pouvant entraver l'initiative et de proposer des simplifications du droit et des procédures administratives. L'autorisation administrative ne peut exister que dans des cas d'impérieuses nécessités.
Actuellement, les fonctionnaires ont le droit d'exercer des activités culturelles, littéraires ou artistiques si les revenus qu'ils en retirent occasionnellement, ne dépassent pas 50% de leur revenu de fonctionnaire.
De très nombreux fonctionnaires, notamment du corps enseignant, très sensibilisés à la sauvegarde des espèces et de la biodiversité, pratiquent l'élevage familial de loisirs, notamment, de races ou espèces rares ou à faibles effectifs. Actuellement, ils ne peuvent vendre leurs animaux, sauf à demander des dérogations ou autorisations rarement acceptées. Les coûts de l'élevage de sauvegarde ne sont donc pas couverts par la vente de quelques animaux. Alors qu'ils pourraient l'être et que cela permettrait aux plus modestes de ne pas être découragés et de continuer leurs actions de sauvegarde en faveur des races menacées.
La fédération ProNaturA France propose la rédaction suivante "les fonctionnaires ont le droit d'exercer librement des activités culturelles, littéraires, artistiques ou d'élevage, si les bénéfices qu'ils en retirent occasionnellement, ne dépassent pas 50% de leur revenu de fonctionnaire". Ces activités étant annexes et le plus souvent déficitaires, le chiffre de 50% n'est de toute façon jamais atteint. Il donne lieu de toute façon à des contrôles, par les services fiscaux, comme tous les revenus.