A GAND LE VEGETARISME S’IMPOSE A TOUS

Dans le Canard Enchaîné, on trouve ce genre d’information à la rubrique « la noix d’honneur » qui souligne les actions, les réglementations ou les paroles les plus ubuesques ou sectaires du moment.

Cette fois, cette information est issue de la revue « Village magazine » de juillet-août 2009.

Cela se passe à Gand en Belgique…..et certains Français vont dire « évidemment » et tourner la page. Eh bien méfiez-vous, car au rythme où les minorités proactives arrivent à imposer leurs volontés à la majorité silencieuse, grâce au lobbying, cela pourrait très bientôt arriver en France.

La ville de Gand aurait décrété que les jeudis seront végétariens.

Des repas végétariens seront servis le jeudi dans les écoles dès la rentrée prochaine.

Ceux qui connaissent le lobbying intense des végétariens idéologiques et autres véganiens ne seront pas surpris de constater que le prétexte de l’écologie « polluer moins » est avancé pour imposer une façon de vivre à l’immense majorité qui n’en veut pas.  Le but est toujours le même : essayer de faire changer le comportement des enfants, car alors, la partie sera gagnée.

En France, lors du Varenne des animaux, souvenons-nous de la proposition d’associations de protection des animaux à buts véganiens de pouvoir faire du prosélytisme dans les écoles et y tenir des cours de « découverte du végétarisme ».

Cette proposition n’est pas passée, grâce à la mobilisation d’une association de protection des animaux à buts non végétariens : ProNaturA France, soutenue par des centaines de milliers de parents d’élèves qui ont écrit au Ministère.

Si une commune forçait ses habitants musulmans à manger du porc, cela serait un immense scandale et tous les médias en parleraient pendant des jours en boucle.

Qu’une commune impose à ses habitants le végétarisme et cela passe quasiment inaperçu.

Deux poids, deux mesures.

Du moment où les ultra-minorités prennent le prétexte de l’écologie, pour imposer leurs vues à la majorité, cela passe comme une lettre à la poste. Les médias ne crient pas au scandale.

Et pourtant, une société démocratique n’attend-elle pas de ses médias qu’ils fassent preuve d’esprit critique, d’impartialité et de pluralisme ?

Si c’était le cas, cela pourrait les porter à mettre en évidence que les protecteurs des animaux ne sont pas obligatoirement des « gentils » et qu’il existe des associations de protection des animaux à buts végétariens ou encore à souligner qu’à côté d’une écologie politique fondamentaliste qui déteste l’Homme, il pourrait exister une écologie humaniste qui croit en l’Homme et lui donne les moyens de s’améliorer et de participer à une protection concrète de la Nature et des animaux ?

Au rythme où progresse l’écologie profonde, à quand l’interdiction de se laver ou se chauffer plus d’une fois par semaine ?