Il existe des associations de protection des animaux à buts idéologiques qui ne donnent pas ces conseils concrets qu'attendent les millions de particuliers qui possèdent des animaux. Elles réclament des interdictions en tout genre : interdictions des animaux dans les zoos, les cirques, interdiction de transporter les animaux, interdictions des oiseaux en cages, des poissons en aquariums, interdictions de manger de la viande, etc.

Ces associations de protection à buts véganiens, souvent, accusent les millions de Français, qui pratiquent l'élevage à titre de loisir, de piller la nature et faire disparaître les espèces ou encore de maltraiter leurs animaux.

Les millions d'éleveurs d'agrément savent que cela est faux.
Se draper dans sa dignité et ne pas répondre ne sert à rien.
Il convenait plutôt de rechercher ce qui peut parfois prêter le flanc à des attaques, comme le manque d'informations et de formations données aux personnes qui veulent acquérir un animal et le rectifier.

La fédération ProNaturA France a donc encouragé toutes les associations d'éleveurs d'agrément à entamer une démarche éthique.
Pendant un an, des réunions ont eu lieu avec les représentants des associations et des scientifiques pour discuter sans réserves. Elles ont été suivies de nombreux échanges de courriels qui ont permis de construire et parfaire une " Charte éthique de l'élevage d'agrément ".

Les engagements concernent quatre grands thèmes : traçabilité, transparence, responsabilité et devoirs ainsi que le rôle des clubs et associations.

Ce sont des engagements forts, réfléchis et communs, au service d'une protection humaniste, éthique et concrète des animaux.

Traçabilité :
L'éleveur s'engage à :
	identifier, à chaque fois que la taille et les caractéristiques de l'animal le permettent, ses animaux par tout moyen légal, adapté: bague fermée, tatouage, boucle, transpondeur…délivrés par les organisations habilitées par l'Administration,
	conserver les documents des animaux qu'il a acquis ou cédés pendant au moins 3 ans,
	fournir lors de toute cession d'animal un document comportant au minimum : l'identité du cédant, l'identification de l'animal, (espèce, éventuellement sous-espèce, race et variété, année de naissance, sexe lorsqu'il est connu, l'identification des parents sur deux générations au moins lorsqu'ils sont connus, les données inhérentes à l'identification et toutes autres informations ou annexes qu'il jugera utile),
	avertir l'acquéreur de toutes les conditions devant garantir la satisfaction des besoins des animaux,
	pour les espèces et races dotées d'un livre d'origine, y inscrire ses portées.
L'éleveur est encouragé à adhérer à un club ou une association, de dimension nationale ou adhérent à une fédération, en bonne adéquation avec l'élevage qu'il pratique.

Transparence :
L'éleveur s'engage à fournir à la demande de son club ou association, une fois par an, les informations concernant les flux physiques des animaux (nombre de jeunes arrivés à l'âge adulte, nombre de reproducteurs).

 

Responsabilités et devoirs :
L'éleveur informera l'acquéreur potentiel des responsabilités qu'il prend en faisant l'acquisition d'un animal, aussi bien vis à vis de l'animal que de son environnement social et naturel :
	Contraintes d'intégration dans le milieu familial dans le temps et besoins de l'animal dans le cadre de sa bien-traitance,
	Contraintes aux périodes de vacances,
	Contraintes juridiques (législations, réglementations et conventions internationales),
	Contraintes financières. L'éleveur s'engage à soigner ses animaux malades.

 

Les Clubs et Associations :
Les clubs et associations pourront :
	faire de l'association un lieu ouvert d'échanges, de recherches, de diffusion d'informations, de formation et d'encadrement,
	formuler des documents standards de sensibilisation par espèces ou groupes d'espèces à destination de leurs adhérents.