UN PREMIER C.S.E. POUR SAUVER LA POULE LYONNAISE

Beaucoup la croyaient totalement disparue.
Et pourtant, la poule Lyonnaise a survécu, grâce à deux éleveurs amateurs passionnés, bien à l'abri dans les montagnes du Haut Doubs, non loin de la Suisse.
Ils auraient pu, comme tant d'autres, céder à l'agriculture intensive et acheter de la poule industrielle Isabrown pour avoir un œuf tous les jours.
L'esprit de résistance aux idéologies et à la mode qui caractérise l'esprit français, et que les cercles écologistes urbains condamnent sous l'appellation méprisante de " complexe d'Astérix ", a été une nouvelle fois une grande chance pour la sauvegarde de la diversité génétique et biologique, c'est à dire la biodiversité.
Une preuve de plus que ce ne sont pas les écologistes de salon ou les vedettes du showbiz qui sauvegardent au quotidien la biodiversité, mais bien des milliers de modestes citoyens, bien dans leur tête, leur famille et leur vie, équilibrés au contact de la nature et de leurs animaux, chez qui souffle un petit peu l' " esprit d'Astérix ".
Malheureusement, tous ces gens simples, " la France d'en bas " comme aurait dit quelqu'un, on ne les voit jamais à la télé, on en entend jamais parler. ProNaturA France va s'attacher à chaque fois que possible, à réparer cette injustice en les mettant à l'honneur.
C'est le hasard qui fit qu'après un jugement à l'exposition avicole de Belfort-Andelans, alors que Jean-Claude PERIQUET, Thierry MOUREY et moi même discutions de tout et de rien, Thierry MOUREY nous appris qu'il possédait des poules Lyonnaises.
Il désirait des conseils, notamment en génétique, car il était apparemment le dernier à en avoir et la consanguinité forcément poussée commençait à faire sentir certains mauvais effets.
Je lui promis de venir le voir dès que possible car la poule Lyonnaise est pour la plupart des néophytes, la poule française la plus originale qui puisse exister : elle a le plumage entièrement frisé ! Et il serait bien dommage de la laisser disparaître.
La poule Lyonnaise fut créée dans les années 1950 et 60 par un grand Monsieur de l'aviculture : Etienne TAMBURINI, par croisement entre une poule Chrysanthème de M. Calemard et un coq Hambourg noir. M. CALEMARD avait obtenu cette poule qu'il avait appelée Chrysanthème parce qu'elle ressemblait à la célèbre fleur, en croisant une poule Malgache avec un coq hollandais nain à huppe blanche. Il avait lui même créé cette poule Malgache en croisant une poule nègre-soie blanche avec un coq hollandais nain à huppe blanche qui avait la particularité d'avoir le cou nu et le plumage frisé.
Après plus de 14 ans d'efforts et de sélection, M. TAMBURINI obtint l'homologation officielle en 1969.
C'est donc par une chaude journée du mois de mai 2005, veille d'un référendum qui restera dans l'Histoire, que je me rendis chez Thierry MOUREY, juge cunicole que je connaissais bien, car c'est lui qui avait repris la majeure partie de ma souche de lapins nain rex, quand, après avoir terminé de nanifier le rex et obtenu le titre de champion de France à l'exposition de METZ 1997, je dus arrêter l'élevage pour poursuivre mes études. Il l'a d'ailleurs bien fait prospérer puisqu'à partir des couleur russe, bleu et havane de départ, il a aussi maintenant des blancs aux yeux roses, zibeline, opale, bleu beveren, gris bleu, et tente actuellement la couleur " hollandais ".
Thierry m'a expliqué qu'il avait deux problèmes principaux : ses Lyonnaises n'étaient plus assez frisées et beaucoup avaient de grandes parties du corps dénudées en été, ce qui n'était plus très esthétique.
Pour améliorer la frisure, je lui proposai d'essayer de trouver un éleveur allemand qui aurait des poules d'Annaberg. Cette dernière ressemble a une poule appenzelloise huppée, mais avec le plumage frisé. (Pour mémoire, les Appenzell sont deux cantons de Suisse dans lesquels on vote à main levée) . Et pour les parties dénudées, comme pour améliorer la masse qui avait tendance à se réduire, (elle doit être de 2.5 kg chez le coq et 1.5 kg chez la poule), il n'y avait qu'une solution : réduire la consanguinité en faisant naître beaucoup plus de sujets d'origines différentes chez des éleveurs qui voudraient bien participer à une sorte de " plan de sauvetage de la race ".
Georges JOUBERT a offert ses derniers sujets à Thierry MOUREY , lorsqu'il a arrêté l'élevage. Il en possède un parquet avec un coq frisé et des poules lisses.
Car c'est une grande particularité de la race : il faut toujours accoupler sujets lisses par sujets frisés pour obtenir des frisés qui ont des belles plumes. En effet, si on accouple toujours frisés par frisés, on finit par obtenir des sujets qui ont des plumes trop rêches et crépues, presque cassantes. Si l'on respecte cette règle de toujours accoupler plumage frisé par plumage lisse, il n'y a pas de problème. Une belle poule frisée est une poule qui est hétérozygote, c'est à dire qu'elle possède un gène " plumage frisé " et un gène " plumage lisse ". Celles qui sont homozygotes, c'est à dire qu'elles possèdent deux gènes " plumage frisé " ont des plumes trop crépues de mauvaises qualité, on dirait qu'elles ne sont presque plus frisées.
Thierry a déjà environ une vingtaine de jeunes. (voir photos). Il a commencé à casser un peu la trop grande consanguinité en croisant avec de la poule d'Alsace.
" Mais, me dit-il, l'essentiel de l'élevage, se trouve chez mon cousin, Alain GREUSARD, car ici je n'ai pas assez de place ".
Et nous voilà partis pour Morteau, patrie de la célèbre et délicieuse saucisse de Morteau, dans une ferme comtoise typique à flanc de montagne située Aux Fins.
Il y a trois volières de reproduction à l'intérieur d'un petit bâtiment en bois. Dans une volière, se trouve les sujets les plus forts " d'origine Joubert " . Dans une deuxième volière, un coq Lyonnais nain, offert par M. SIMEAN, est accouplé avec certaines de ses filles issues de Lyonnaises grande race. C'est un coq très bien typé, qui ne perd pas ses plumes en été. Certaines poules ressemblent un peu à des hollandaises huppées. Un des défauts est que la couleur blanche ressort sur beaucoup de sujets, notamment dans la huppe et au bout des ailes. Cela est probablement dû au fait qu'il y avait des hollandaises noires à huppe blanche dans les ancêtres de la Lyonnaise. Dans la troisième volière se trouve des reproducteurs à plumage lisse car pour faire de belles frisées, il faut aussi de belles lisses. Ces volailles lisses me font penser à la poule Le Merlerault, sauf que la crête n'est pas en cornes comme chez la Le Merlerault. Thierry et Alain me disent qu'ils accordent une grande importance à la crête de la Lyonnaise car c'est ce qui fait une autre caractéristique de la race : elle est frisée (on dit aussi rosacée), hérissée, de forme plutôt rectangulaire terminée par trois pointes. Elle est presque unique et se rapproche d'une crête de Barbu de Watermaël ou une crête de Nègre-soie fautive qui aurait trois épines.
Dans le même bâtiment, se trouve un endroit pour démarrer les jeunes à l'abri.
Puis, nous allons voir les jeunes de l'année les plus avancés. Il sont dans un grand bâtiment au sous sol qui servait d'étable. Il fait frais car on est sous la ferme elle même. Il y en a une trentaine. Là aussi, on retrouve beaucoup d'hétérogénéité. Il y a quelques bons sujets. Je remarque deux sujets qui ont un plumage pailleté doré comme la Hambourg (qui compta parmi les ancêtres de la Lyonnaise) et comme l'Appenzelloise huppée. Il y a aussi des œufs un petit peu partout. " La Lyonnaise, me dit Alain, est une bonne pondeuse et je ne manque pas d'œufs ".
Je demande à Thierry et à Alain ce qu'ils pensent des écologistes extrémistes allemands qui veulent interdire les poules à plumages frisés car d'après eux, elles seraient toujours malades car elles auraient froid, leur plumage ne leur couvrant pas assez le corps.
Ils se mettent alors tous deux à rire. Dans le Haut Doubs où ils habitent, les conditions climatiques sont très rudes, avec de fortes variations de température entre le jour et la nuit et d'un jour sur l'autre. De plus, les hivers sont longs avec beaucoup de neige et des températures extérieures qui peuvent avoisiner les -20° C ou moins sur plusieurs semaines. L'endroit n'est pas du tout chauffé et les Lyonnaises s'avèrent très résistantes. Depuis qu'ils élèvent, ils n'ont eu que deux poules mortes : c'était pendant la canicule !
Leur élevage est la preuve indiscutable que les allégations des écologistes extrémistes sont totalement fausses et infondées ! Puissent l'Union européenne et les Gouvernements français ne jamais leur céder et les suivre dans leur délires de soi-disant protecteurs des animaux.
Nous avons beaucoup discuté et Thierry m'a dit : " ce qui a tué beaucoup de races en voie de disparition, c'est que ceux qui en avaient ne voulaient absolument pas en répandre, pour être sûrs de se voir reconnaître comme le " sauveur de la race ". Dans certains cas, un prédateur type fouine ou renard a massacré tout leur élevage et la race s'est éteinte. Dans d'autres cas, lorsqu'ils ont dû arrêter l'élevage, par suite de vieillesse ou d'accident, leurs enfants n'ont pas su les confier à des gens compétents et tout a été perdu. C'est ce que mon cousin et moi même nous voulons éviter. Nous ne sommes pas égoïstes. Aussi, si tu peux mettre en place un plan de sauvegarde avec ProNaturA France, nous sommes prêts à y participer. ".
Et il a ajouté : " Nous voulons bien céder des sujets, mais à condition que ce soit à des éleveurs sérieux, qui soient prêts à faire un travail de sélection suivi, à communiquer leurs résultats d'élevage et à redonner en retour un certain nombre de sujets qui rentreront dans des plans d'accouplement pour briser les mauvais effets de la consanguinité. Un jour, une ferme pédagogique m'a contacté pour acheter des Lyonnaises. Ils voulaient juste les montrer au public. Moi, je ne suis pas d'accord, il y a un travail de sauvegarde et de sélection à faire pour sauver cette race qui est en voie de disparition. Il y a beaucoup de gens qui achètent une race rare et qui abandonnent au bout deux ou trois ans parce qu'ils n'ont pas eu de coupes en expositions. La Lyonnaise, ce n'est pas une Australorp ou une New Hampshire qui sont des races tellement travaillées depuis tellement de temps qu'il y en a 5 sur 10 d'exposables. La Lyonnaise, il y en a 1 sur 50 d'exposable et encore. Sauvegarder la Lyonnaise, cela s'adresse plutôt à des gens passionnés qui n'en ont rien à faire de gagner de suite en concours de beauté, mais qui veulent plutôt faire un geste pour la biodiversité. Et puis, plus on attend et plus on fait des efforts pour avoir quelque chose de bien, plus grand est le plaisir. Nous sommes souvent en déplacement et ne pouvons pas répondre à tout le monde, aussi, si ProNaturA France peut coordonner tout cela, ce serait bien. ".
ProNaturA France va inaugurer avec la poule Lyonnaise les premiers CSE ou Contrats de Sauvegarde des espèces rares par l'Elevage. Pour les personnes qui sont intéressées, il suffira de passer avec nous un contrat moral avec des contraintes très minimes : 1°) S'engager à communiquer les résultats d'élevage de l'année en septembre. C'est à dire combien de poussins nés, combien de coqs, de poules arrivés à plus de 4 mois. Brièvement, leurs caractéristiques. Combien de conformes au standard par exemple.
2°) Entrer dans un plan d'accouplements suivi par un coordinateur pendant au moins 5 ans.
Par exemple, au début il y aura certainement besoin que quelques éleveurs fassent le croisement Lyonnaise par Le Merlerault et/ou Poule d'Alsace pour casser la consanguinité.
3°) Redonner ou vendre au même prix le même nombre de sujets ou d'œufs qu'on aura reçu au départ. Exemple : si on a reçu 20 œufs à couver au départ d'un éleveur, on s'engage à lui redonner 20 œufs à couver l'année d'après.
4°) Vacciner au moins contre la maladie de Newcastle, et si possible éventuellement contre les maladies de Marek, Gumboro et Mycoplasmose. (pas d'obligation pour ces trois dernières, mais fortement conseillé).
5°) Protéger ses animaux contre les prédateurs, notamment en ayant un poulailler hermétiquement clos pour la nuit.
Ces éleveurs seront reconnus officiellement comme éleveurs sélectionneurs participant au plan de sauvegarde. Si tous les éleveurs sélectionneurs ont pu recevoir ce qu'ils souhaitaient pour commencer l'élevage et qu'il reste encore des sujets, ils pourront être confiés à des élevages-conservatoires qui ne peuvent pas avoir beaucoup de sujets, mais qui sont utiles pour conserver des sujets à différents endroits du territoire et éviter les risques de disparition liés à d'éventuelles épidémies.
Comme la génétique est ma passion, je veux bien suivre, au moins au début, ce premier CSE et j'ai donc été délégué par ProNaturA France en tant que coordinateur.
Toutes les personnes intéressées peuvent s'inscrire et obtenir des renseignements auprès de pronaturafrance@orange.fr
(Si vous ne souhaitiez pas participer aux CSE, mais que vous possédez des Lyonnaises, nous vous remercions de bien vouloir remplir au moins la fiche de recensement jointe afin que nous puissions savoir s'ils existent d'autres éleveurs que Thierry MOUREY et Alain GREUSARD.).
En nous quittant, Thierry MOUREY m'a dit : " D'autres que moi auraient pu vouloir jouer les monopoles et vendre des Lyonnaises à prix d'or, mais je suis désintéressé. La seule chose que j'aimerais, c'est que ce plan de sauvegarde marche et qu'un jour mes petits-enfants et arrières petits-enfants en désignant ma photo dans l'album disent : " c'est le grand-père qui a permis de sauver les poules lyonnaises. " Et là, j'aurai fait quelque chose de bien dans ma vie ".

Pour ProNaturA France
Jean-Emmanuel EGLIN

DES NOUVELLES DE LA SAUVEGARDE DE LA POULE LYONNAISE

Vous vous en souvenez peut-être : l'année dernière, la fédération ProNaturA France vous a présenté les deux derniers éleveurs de poules Lyonnaises.
Et nous avons lancé un CSE = contrats de sauvegarde des espèces rares par l'élevage.
Le premier palier du CSE consiste à communiquer les résultats d'élevage de l'année en septembre.
Nous sommes heureux de vous les communiquer :
Monsieur Alain GREUSARD a obtenu en trois couvaisons : 16 + 13 + 35 poussins. De l'ensemble de ses jeunes, il pense conserver pour lui quatre coqs, trois poules lisses et trois poules frisées. Les autres sont disponibles en sujets de travail.
Les améliorations portent sur les points suivants :
- moins de taches blanches dans la huppe
- des crêtes plus jolies
- une masse un petit peu plus élevée
- moins de parties nues (il travaille avec des sujets de deux ans parce qu'il voit ainsi lesquels ont le moins de parties du corps dénudées).
Mais, il a également innové en se lançant dans la sauvegarde de la Lyonnaise naine, en couvée naturelle. Il avait déjà un coq nain appartenant à M. Siméan et il l'a accouplé avec trois poules de petite taille à lui.
Il invite d'ailleurs ceux qui en aurait en France à prendre contact avec lui : greusard.alain@wanadoo.fr
Il a cédé une centaine d'oeufs à M. Bruno THIENOT de RIGNOSOT (25640) et également une vingtaine à Mme Patricia GRAFF de Belgique.
Je le remercie particulièrement de m'avoir offert un jeune poulet pour que je puisse au moins une fois dans ma vie manger de la poule Lyonnaise.
Quant à Thierry MOUREY, il a obtenu trente jeunes dont environ dix de très corrects.
Il va garder trois coqs et six poules.
Pour casser un peu la consanguinité, il a décidé d'accoupler certains coqs frisés avec de l'appenzelloise noire (donc lisse), qui a exactement le même type, mais une crête différente, puisqu'elle a seulement deux petits cornes.
Thierry est content de l'amélioration du type (notamment la huppe) et du poids qu'il travaille particulièrement car il s'agit d'une grande race.
Il a également trouvé un éleveur fidèle à la poule Lyonnaise depuis de nombreuses années et qui habite dans la région lyonnaise. Il a commencé à échanger des sujets.
L'un et l'autres cherchent des éleveurs sérieux, voire expérimentés pour participer à la sauvegarde de cette si jolie race.
Si vous aussi en posséder aussi ou que vous souhaitez participer à la sauvegarde de cette race, n'hésitez pas à nous contacter : pronaturafrance@orange.fr
CSE 2008 : LA "POULE LYONNAISE" PASSE DE 5 A 15 ELEVEURS

La menace de la disparition s'éloigne un peu.

Pour la troisième année, ProNaturA France est heureuse de vous présenter les résultats d'élevage du CSE de la poule Lyonnaise.

Tout d'abord, nous avons lié connaissance avec l'un des derniers éleveurs de poules Lyonnaises habitant dans le Rhône (69). Il s'agit de M. Claude FIORLETTA de Messimi, un homme fort sympathique, qui se bat pour que cette si jolie race de volaille ne disparaisse pas. Sur une soixantaine de poussins, il a obtenu 8 coqs et 30 poules valables.
Il a commencé des échanges avec Messieurs Greusard et Mourey. Sa souche lui a été confiée directement par M. Joubert en 1986.

Par ailleurs, de ses différents jeunes, Thierry Mourey va garder trois coqs dont deux frisés avec belle huppe et frisure et deux poules lisses. Le croisement avec l'appenzelloise noire pour éviter une trop grande consanguinité est valable, mais il y a beaucoup à sélectionner car la crête des animaux de croisement peut avoir 3 dents, 2 dents ou aucune.

Enfin, il faut souligner l'excellent travail de M. Alain Greusard et sa parfaite participation au CSE.
Il a obtenu 82 poussins grande race, dont une dizaine de valable et 5 poussins race naine, en incubation naturelle.
A l'exposition de Besançon, il a pu présenter 3 sujets qui ont fait Prix d'Honneur, 1er et deuxième. Voici d'excellents résultats.
Et il a pu répandre la race chez une dizaine de nouveaux éleveurs, ce qui essentiel pour l'avenir de la race.

Il invite d'ailleurs ceux qui en aurait en France à prendre contact avec lui : greusard.alain@wanadoo.fr

En résumé, la menace de disparition de la poule Lyonnaise s'éloigne un peu, mais sa situation reste toujours fragile. Il suffirait de peu de chose, comme un nouvel affolement médiatique autour de la grippe aviaire avec mesures de précaution exagérées ou une attaque de prédateurs dans les derniers principaux élevages pour la voir anéantie.

C'est pourquoi, nous recherchons des éleveurs sérieux, voire expérimentés pour participer à la sauvegarde de cette si jolie race.

Si vous aussi en posséder aussi ou que vous souhaitez participer à la sauvegarde de cette race, n'hésitez pas à nous contacter : pronaturafrance@orange.fr

M. EGLIN


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