Chez les mandarins, c'est la synthèse des caroténoides qui donnent au bec et aux pattes leur couleur :
rouge corail chez le mâle, rouge orangé chez la femelle.
Chez le bec jaune, mutation apparue en 1953 aux Pays-Bas, cette synthèse est incomplète et le bec et
les pattes sont donc jaunes.
Le standard exige un bec jaune pur (comparable à celui des diamants à masque) ainsi que des pattes
jaune clair : c'est un idéal mais ô! combien difficile à atteindre surtout avec les mâles !
La mutation est récessive libre : il faut donc que les 2 chromosomes homologues possèdent chacun
le gène bec jaune pour que la mutation s'exprime.
Par l'accouplement bec jaune x bec rouge, on obtient 100 % de becs rouges porteurs de bec jaune,
qui ne se différencient pas des becs rouges classiques. Aussi je conseille fortement de ne pas utiliser
ces oiseaux porteurs dans des accouplements autres que le bec jaune. En effet, à terme, nous pouvons
obtenir certains becs et pattes légèrement plus clairs que ne le tolère le standard.
D'où l'importance du cahier d'élevage !
PRINCIPAUX ACCOUPLEMENTS EN BEC JAUNE - 50% bec rouge porteur de bec jaune - 50% bec jaune - 50% bec rouge porteur de bec jaune - 25% de bec jaune - 25% de bec rouge |
Le dos pâle gris joues noires bec jaune :
C'est en 1997 que j'ai pu, grâce à Jean Darmagnac me procurer mes premiers dos pâle gris joues noires
bec jaune. Depuis trois ans je tente de persévérer dans cette difficile combinaison.
Dès que l'on associe plusieurs mutations, on multiplie les difficultés : il faut connaitre la génétique
de chaque mutation, il faut travailler avec de très bons oiseaux de base et remettre toujours en
question le travail d'année en année.