Discrimination. Quelle crédibilité accorder à des "Rencontres Animal et Société" qui ont écarté les 8 millions de foyers qui possèdent le plus d'animaux ? |
Enfin, il est extrêmement choquant que, mise à part la société centrale canine, aucune autre association d'éleveurs familiaux
de loisirs n'ait été conviée à ces rencontres "Animal et société".
Les éleveurs amateurs sélectionneurs de chats, d'oiseaux, d'animaux de basse-cour, de tortues, de poissons, etc. sont-ils des citoyens de secondes zones dont les avis ne pèseraient rien face à quelques anciennes vedettes du showbiz dirigeantes d'associations de protection des animaux à buts véganiens ?
Pire : les éleveurs de loisirs ont constamment servi de bouc-émissaires sans même pouvoir se défendre. Ils ont été traités
de " nébuleuse " et accusés de ne pas connaître les besoins de leurs animaux, alors qu'ils leur donnent mille attentions et y tiennent
comme à la prunelle de leurs yeux, car ils ne font pas cela pour l'argent. En outre, ils sauvegardent de nombreuses races anciennes ou
espèces menacées, qui sans eux, n'existeraient plus.
Les particuliers, éleveurs de loisirs sont 8 millions de foyers, soit bien plus que les 150 000 membres des associations de
protection des animaux à buts véganiens.
Les associations d'éleveurs familiaux de loisirs représentent la deuxième force associative en France juste après les sportifs.
Elles assurent la formation des éleveurs et la traçabilité par la distribution de moyens d'identifications des animaux reconnus
officiellement par l'Administration. Fautes de subventions de plus en plus réduites elles tirent la majorité de leurs moyens d'existence dans les bourses.
Dans un état démocratique, des " Rencontres consacrées aux rapports hommes-animaux" qui écartent les 8 millions de foyers d'éleveurs de loisirs, qui sont les Français qui possèdent le plus d'animaux, n'ont aucune crédibilité et aucune légitimité.
En conséquence, nous demandons que :
- les propositions qui ont été présentées comme consensuelles alors que des organisations participantes ont souligné qu'elles ne l'étaient pas soient écartées. - le conseil consultatif pour la santé et la protection des animaux ou l'entité qui le remplacera comprenne également un représentant de chaque association d'éleveurs familiaux de loisirs. |
Nous attirons votre attention sur les conséquences, dans la mesures ou des propositions restrictives seraient adoptées nous pouvons craindre à court terme :
- la fin des élevages de loisir, et le passage dans la clandestinité d'un certain nombre éleveurs,
- la fermeture des entreprises et des commerces Français et à la mise au chômage de leurs employés, alors que ceux des autres pays Européens continueront à prospérer, - à une consanguinité accrue des espèces sauvegardées détenue en petit nombre par les éleveurs amateurs rendant caduques des décennies d'efforts et ce sans aucune subvention, - la mort des associations représentant la deuxième force associative en France. |
Nous souhaitons que vous utilisiez tous les moyens à votre disposition pour sensibiliser vos collègues Députés et Sénateurs sur ces sujets.
Veuillez accepter nos respectueuses salutations.
Signataires :
- Association Nationale des éleveurs de cobayes - Aviornis - Livre Officiel des Origines Félines
- Fédération Française d'Aquariophilie - Fédération Française d'Ornithologie
- Société centrale d'aviculture de France - Fédération Française des éleveurs de Volailles
- Société Nationale de Colombiculture - Fédération Française de Cuniculture - Phoenix France
- Club Français des amateurs du furet - Club des éleveurs d'oiseaux exotiques - World Pheasant
Fédération pour la Gestion du Livre des Origines Félines.
Association loi 1901 ayant mission de Service Public.
Notre association a reçu l’agrément de votre ministère pour éditer les pedigrees des chats de race et promouvoir cet élevage.
En 2007, nous avons édité 18600 pedigrees demandés par environ 3500 éleveurs.
Nous avons été très surpris de ne pas être conviés à participer aux Rencontres Animal et Société car nous nous sentons particulièrement concernés par leur objectif global qui est la défense du bien- être animal, que ce soit, pour nous, à la production ou à la vente.
Nos moyens d’action concernant le bien-être animal sont d’aboutir à une modification de la réglementation actuelle, lutter contre l’abandon, en particulier, en vulgarisant la stérilisation précoce, informer le public, former les éleveurs et adapter l’élevage afin de préserver le bien-être animal (insémination artificielle, gestion raisonnée de la reproduction entre autres).
Nous constatons qu’actuellement les Associations de Protection Animale ne seraient pas opposées à la disparition de l’élevage des animaux de compagnie...s’il en allait ainsi, ce serait une perte énorme, l’animal a un rôle social, il y a aussi tout le savoir-faire de patiente sélection qui disparaîtrait avec de nombreux emplois.
Vous trouverez ci-joint un dossier où figurent nos points de vue et propositions visant à concilier bien-être de l’animal et élevage.
Nous comptons sur votre bienveillance afin que l’élevage du chat de race et sa promotion
continuent d’exister et soient au contraire valorisés.
Veuillez agréer, je vous prie, Monsieur le Ministre
l’expression de ma haute et respectueuse considération.
Pascal Pobé
Président du LOOF