Le canard Mandarin

Il appartient à la famille des anatidés et à la tribu "Cairinini".

Le Mandarin, tout le monde le connait pour l'avoir vu au moins une fois dans sa vie, d'autres pour le détenir et l'élever.
Paré de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel, le mâle est souvent désigné dans la littérature comme le plus beau canard du monde.
Comme les 143 espèces différentes d'ana-tidés, on le trouve parfois sur des eaux stagnantes ou tumultueuses comme celles des torrents, à l'embouchure des fleuves en limite de la mer. Mais sa prédilection reste les petits lacs ou les étangs entourés de forêts. Là est son véritable domaine.

Description
Le mâle possède un merveilleux plumage, il faut l'avoir vu sur l'eau en période d'excitation, avec sa huppe érectile et ses rémiges secondaires tenues à la manière de deux drapeaux roux-orangé. Un assortiment de couleurs des plus réussi orne le plumage, c'est un "mariage" de blanc, de jaune, d'orange, de bleu métallisé de chamois et de beige avec ici ou là un peu de noir. Nous ne le décrirons pas davantage puisque vous pouvez l'admirer en photo. Il a également, toujours pour se mettre en valeur, la possibilité de "gonfler" les plumes de sa tête d'où partent des plumes chatain-orangé. L'ensemble forme une sorte de huppe. Les scapulaires : plumes tertiaires de la partie interne de l'aile (celles qui ressemblent à des petits drapeaux) ont la particularité de pouvoir être tenues soit à la verticale, soit couchées sur l'arrière du dos.
La femelle, paraît terne, le ventre et la sous-queue sont blancs, la tête est grise, le reste du corps est brun, une marque blanche part de l'oeil et se dirige vers l'arrière de la nuque. Certaines ont un bec gris, d'autres l'ont rouge presqu'aussi soutenu que celui du mâle. Chez certaines la couleur des pattes diffèrent également, elles sont jaunâtre lorsque le bec est rouge ou brunes lorsque le bec est gris.
En apparence les mandarins sont de petits canards avec un bec court, une tête large, un petit cou et une queue relativement longue par rapport au reste du corps. Un mâle adulte mesure en moyenne 45 cm de long et pèse environ 630 grammes. Un femelle pèse aux environs de 570 grammes.

La mue
A la fin du printemps, après la période de reproduction, les mâles, qui jusque là étaient magnifiques, perdent leurs jolies couleurs, c'est l'époque de la mue. Progressivement ils ressembleront alors aux femelles, il peut y avoir quelques difficultés à différencier mâles et femelles lorsque ces dernières ont le bec rouge et les pattes jaunes. Le mâle adulte se distinguera par un bec plus rouge et des pattes orangées.

Caractéristiques
Leur prédilection : des eaux claires et fraîches. Ils nagent bien, ne plongent que rarement (uniquement pour échapper à un danger), ils ne recherchent pas leur nourriture sous la surface de l'eau. Sur terre, ils se déplacent avec aisance et se perchent fréquemment sur des branches mortes tombées à terre. Il leur arrive aussi de se percher dans les arbres à des hauteurs des plus diverses. En contraste avec la plupart des autres oiseaux du paléarctic, il se rencontre dans les forêts d'arbres à grandes feuilles caduques à des latitudes moyennes tempérées où se trouve également une forte densité d'arbres, d'arbustes et d'arbrisseaux des plus divers dont certains surplombent la surface de l'eau. Si nécessaire, c'est sous ces abris naturels qu'ils aiment se réfugier ou se cacher.

Ils peuvent prendre leur envol indifféremment depuis le sol ou de la surface de l'eau. En vol, ils dépassent rarement la cime des arbres.
Le rapport entre l'envergure des ailes et leur poids permet aux mandarins d'être les meilleurs des anatidés pour ce qui est de la qualité du vol. Leur queue relativement longue, leur donne une très grande manoeuvrabilité ce qui leur permet de naviguer avec aisance entre les branches. Ils peuvent aussi descendre très rapidement vers l'eau en ne ralentissant leur vol que quelques mètres avant, se servant de leurs ailes comme d'un frein.
Leur observation signale le plus souvent des sujets isolés, mais il est aussi observé en couple et quelquefois en petits groupes. Parfois des bandes nombreuses sont signalées, il s'agirait sans doute du regroupement occasionnel de plusieurs petits groupes. Ils se mélangent rarement aux autres espèces, sauf en Europe pendant les périodes de migration où ils accompagnent d'autres anatidés vers le sud.

Origine et habitat
Le mandarin est originaire de l'Asie de l'Est, on le trouve en Chine au Japon, en Sibérie extrême- orientale et en Corée. Il hiverne dans le sud du Japon et de la Chine.
Dans ce dernier pays, au début de ce siècle, l'une de ses principales zones de reproduction : la forêt de Tung Ling, fut offerte à la population, puis abattue pour être pratiquement anéantie entre 1925 et 1930.
Alors que dans d'autres régions d'Asie, il était chassé et consommé, Les Chinois ne lui donnèrent jamais la réputation d'un bon gibier. Au Japon, il eut également à souffrir de la destruction des zones boisées, ses effectifs sauvages en souffrirent. Vers 1975 devant le danger de le voir disparaître à jamais, les autorités japonaises en commandèrent quelques 3000 couples en Europe chez de gros marchands hollandais. Ces canards furent ensuite réintroduits dans leur biotope naturel. Ceci est un exemple parmi tant d'autres qui prouve que l'élevage est et restera une forme de protection des espèces.
Dans ces deux pays, il est considéré comme le symbole de la fidélité ; c'est peut-être ce qui le sauva d'une fin prématurée. Jadis, on offrait aux jeunes mariés dans certaines provinces de ces pays un couple de ces magnifiques petits canards. C'est encore paraît-il ce qui se passe de nos jours dans certaines campagnes japonaises. En ville c'est différent, ce sont leurs effigie qui sont offertes sous forme de toiles, posters, vaisselle décorée à l'or fin etc.

Ce canard fait presque toujours son nid dans un tronc d'arbre creux, abattre une forêt, c'est détruire son habitat. Des nids ont été signalés jusqu'à 15 mètres de haut, d'autres à 60cm du sol. C'est en principe la femelle qui en recherche l'emplacement, le mâle à cette époque de l'année ne fait que la suivre et la courtiser. La ponte se compose d'une dizaine d'oeufs d'un blanc cassé. Seule la cane s'occupe de l'incubation pendant environ 30 jours. Les petits naissent en principe en l'espace d'une journée, mais les premiers nés attendront sagement sous leur mère que leurs frères et soeurs voient le jour. Quand tous seront secs, leur mère quittera le nid, et du sol, les appellera. Après quelques hésitations ils se lanceront les uns après les autres dans le vide pour la rejoindre. Ensuite elle les conduira à l'eau toute proche.

Ses effectifs en extrême orient
Selon certaines sources datant de 1990, ils seraient environ 7000 individus au Japon, entre 1000 et 2000 en Chine, en Corée un peu plus de 300 individus, et dans l'ancienne URSS entre 1500 et 1600. Le total de la population extrême-orientale est évaluée entre 9000 et 10000 spécimens. Ce qui mettrait le canard mandarin sur la liste des oiseaux en voie de disparition. Cette estimation est elle exacte ? Il nous semble très difficile de faire une évaluation précise de sa population sur des territoires aussi vastes.

En Grande Bretagne
Il a été introduit pour la première fois en Angleterre en 1830 (certains écrits le signalent dès 1745). Deux couples furent importés. Quatre ans plus tard en 1834 les premières reproductions eurent lieu au Parc zoologique de Londres.
En 1928 Alfred Ezra commença à faire des essais d'élevage avec des individus non éjointés sur le Lac du Foxwaren Parc près de Cobham dans le Surrey. Leurs descendants peuplèrent par la suite les Parcs de Londres. Quelques oiseaux s'échappèrent et formèrent des petites colonies sauvages. Le premier mandarin fut tiré sur la Tamise en 1938.
Le Duc de Bedford au début de ce siècle introduisit quelques-uns de ces canards dans son parc où ils se reproduisirent à leur tour.
Avec la seconde guerre mondiale de nombreux mandarins retrouvaient la liberté et se trouvaient ainsi éparpillés sur une grande partie de l'Angleterre où ils continuèrent à se reproduire librement.
Actuellement il n'est pas rare d'observer ce merveilleux petit anatidé en période de migration accompagnant d'autres migrateurs européens, traversant la France. On le rencontre principalement sur les côtes de l'Atlantique.
Certains observateurs le signalent nicheur également dans notre pays, mais en petit nombre. Reste à savoir s'il ne s'agit pas là, d'oiseaux échappés de captivité et reproduisant sporadiquement.

Nourriture
En Extrême Orient, au printemps, les mandarins mangent des insectes (plus particulièrement des coléoptères, des escargots de terre, les grains du raisin sauvage, des glands, du riz, des herbes, des petits poissons. Les escargots d'eau, les larves de grenouilles sont quelquefois consommées. En août et septembre, des vols de plusieurs dizaines d'oiseaux s'abattent sur les champs de maïs et autres cultures causant certains dommages à ces dernières. Au début de l'automne, les escargots de terre deviennent quasiment leur seule nourriture. Les glands sont ensuite très recherchés dès la fin de l'automne.

L'élevage
C'est un oiseau très facile à garder en captivité, il n'est pas fragile, se reproduit bien, n'est pas agressif et surtout il est beau, laissant admiratifs les visiteurs. Pour le détenir il faut obligatoirement qu'il soit non-volant car il vole presqu'aussi bien qu'un pigeon voyageur. Ou alors il faut l'enfermer dans une volière.
J'ai cependant tenté il y a quelques années de "fidéliser" un couple auquel je coupais les plumes d'une aile après chaque mue et ce pendant 3 ans. Ensuite je l'ai laissé voler à sa guise, ils ne s'est pas échappé. La femelle qui avait à sa disposition un nid à 6 mètres de hauteur, n'y est jamais allée préférant nicher toujours dans le même nichoir à 30 cm au dessus de l'eau.
Un mot sur la fidélité de cet oiseau. Il y a 10 ans de ça, j'en détenais une dizaine de couples, y compris celui qui volait. J'ai souvent été intrigué par le comportement de la femelle volante qui, vers le mois d'octobre faisait la cour à un autre mâle que le sien, celui qu'au début je lui avais imposé. Elle en changeait régulièrement chaque année. Par la suite je me suis aperçu qu'elle choisissait toujours le mâle qui avait pris le premier ses couleurs nuptiales. En principe elle jetait son dévolu sur le plus beau. Une seule saison elle est revenue vers son compagnon initial. Lui pourtant avait l'air de vouloir rester en sa compagnie, mais c'est elle qui allait voir ailleurs et le chassait.
Es-ce le fait de voler qui lui donnait ce caractère de "dominante" ? je ne le sais pas. Toujours est-il qu'elle ne prenait pas d'égard avec ses concurrentes.
D'autres que moi, ont-ils faits les mêmes constatations qui me laissent perplexes sur la fidélité légendaire des mandarins ?

Acquisition
Comme pour tous les oiseaux,lorsque l'on ne maîtrise pas bien les lois de Mendel concernant entre autres, les problèmes que peuvent apporter la consanguinité, il est préférable d'acquérir des sujets d'origines différentes pour former un couple.
Les vérifications d'usages ne sont plus à rappeler, mais l'on prendra soin d'acheter des oiseaux nés la saison précédente et surtout bagués avec une bague appropriée à l'espèce. N'achetez jamais un oiseau non bagué.
Ils seront installés en volière, en enclos individuel ou dans un parc d'ensemble, c'est au choix de l'éleveur et de ses possibilités. Une surface engazonnée de 20 m2 leur suffit avec si possible un bassin de 1 à 2 m2.
Pensez que si vous suivez les conseils de cet article, vous obtiendrez en principe 10 ou 15 jeunes par an. D'ou la nécessité de mettre à leur disposition une surface suffisante. Ils peuvent cohabiter avec toutes sortes d'espèces sans problème, bier que parfois quelques batailles sans gravité puissent avoir lieu.
De plus, grâce un nombre de chromosomes différents (découvert par le Japonais Yamashina) ils ne peuvent se croiser avec aucune autre variété, ce qui n'est pas le cas du canard carolin qui lui, peut s'hybrider avec presque toutes les femelles de son gabarit.
Il y a encore une vingtaine d'années, il arrivait parfois qu'une femelle soit inféconde et ne ponde pas. De nos jours ce cas n'est que rarement signalé, et les canes reproduisent presque toujours en première année.

L'alimentation
Là également les mandarins ne sont pas exigeants, ils se contentent d'ur bon mélange de graines, mais l'idéal me semble t-il est de leur distribuer un aliment spécifique sous forme de granulés du commerce du genre Fauna food ou Mazuri. Mais il en existe d'autres qui ont certainement les mêmes avantages.
Une remarque et ce n'est pas la moindre, c'est de constater que les moineaux n'apprécient que modérément l'aliment. Pour nos canards par contre c'est une excellente nourriture équilibrée. Ce granulé est à distribuer en fonction des saisons. L'hiver : un granulé entretien, en période de ponte : un aliment reproduction. Les jeunes à leur naissance recevront une semoulette pour canetons ensuite vers l'âge de 3 semaines ils passeront progressivement à l'aliment entretien.

Ponte et incubation
Une cane en première année, pond en général 8 à 1O oeufs, les années suivantes 12 à 14, parfois même plus et pouvant aller jusqu à 22. Elle reproduit environ une dizaine d'années.
Le premier oeuf est, suivant la saison et la région, pondu à partir des derniers jours de mars aux premiers jours d'avril. Certaines femelles pondent un oeuf par jour, d'autres deux oeufs tous les trois jours. Lorsqu'il ne leur reste plus que deux ou trois oeufs à pondre, elles commencent à s'arracher du duvet pour en tapisser le bord du nid et recouvrir leur ponte à chacune de leur sortie. C'est à ce moment, lorsqu'elles commencent à s'arracher le duvet qu'en principe l'incubation débute. Elle durera 30 jours environ pendand lesquels le mâle sera un modèle d'opiniatreté restant des heures et des journées entières là, à l'entrée du nid comme pour en interdire l'accès.
Quelquefois certains mâles ne se contentent pas de monter la garde à l'extérieur, ils restent aux côtés de leur femelle à l'intérieur.
Les petits arrivent au monde en l'espace de 24 à 48 heures. Les premiers attendront sagement l'appel de leur mère pour quitter le nid en même temps que leurs frères et soeurs.
Quelques heures après, guidés par leur mère, ils commenceront à manger la semoulette que vous aurez distribuée.
De cette manière, en principe une seule ponte sera effectuée, ce qui n'est plus tout à fait vrai depuis quelques années. Comme quoi tout change, il arrive que certaines canes élèvent 2 nichées par an. Dans certains cas la seconde ponte a lieu alors que le mâle a déjà commencé sa mue et les oeufs sont malgré tout fécondés.

Incubation et élevage artificiel
Ce n'est à mon avis certainement pas la meilleure solution pour l'élevage des mandarins. Mais il faut bien en parler puisque certains éleveurs l'utilisent.
L'idéal est semble t-il de prélever tous les oeufs à la fois, au moment ou la femelle commence à couver. Ils seront nettoyés si besoin est, puis placés dans l'incubateur ou la couveuse. A ce sujet, il est bon de préciser qu'on a coutume d'appeler : couveuse, tout système d'incubation qui ne comporte pas de ventilateur intérieur, il s'agit donc d'une couveuse statique. C'est à dire que dans ce type d'appareil la température n'est pas uniforme, elle est plus élevée en haut qu'en bas. L'incubateur lui, petit ou grand, est muni d'un ventilateur, à l'intérieur la température y est la même qu'elle soit prise en haut ou en bas de l'appareil.
Dans une couveuse, la température sera mesurée sur le dessus de l'oeuf, elle avoisinera 38 - 38,2°C. Dans un incubateur, la température est à régler sur 37,5 °C.
L'hygrométrie dans les deux cas avoisinera les 35 à 40% pendant l'incubation et 70% dès le 27ème jour. Il est possible pour ceux qui possèdent un éclosoir d'y placer les oeufs dès le 27ème jour, ce qui a pour avantage de libérer la couveuse ou l'incubateur et de ne pas à avoir à modifier l'hygrométrie si d'autres oeufs s'y trouvent.
Les petits mandarins peuvent rester 24 heures dans l'appareil, ensuite ils seront placés en éleveuse à température de 32 °C.
Le plus difficile sera de leur apprendre à manger. L'éleveur qui aura une ou deux petites sarcelles nées quelques jours plus tôt, pourra les placer avec les petits mandarins, ce sera les sarcelles qui leur apprendront à manger. Sans sarcelles ou autres canetons, on peut leur distribuer de petits vers de farine que l'on déposera dans la soucoupe contenant la semoulette. Ils sont en général très appréciés. En principe dès que les vers de farine sont consommés, on peut dire que la partie est gagnée.
Chaque semaine en fonction des conditions climatiques, la température de l'éleveuse sera descendue de 2 à 3 °C. Ensuite vers l'âge de 15 jours, ils pourront être sortis dans la journée si le temps le permet. Seul l'éleveur pourra décider du moment ou il les laissera définitivement à l'extérieur.
L'éjointage sera effectué lors de la première semaine, il a ici toute son importance. Nous n'avons aucun intérêt à les laisser voler et s'échapper. Comme on l'a vu ce canard commence à "coloniser" une partie de l'Europe de l'ouest. Il peut être considéré dans les mois ou les années qui viennent, comme faisant partie de notre patrimoine naturel et à ce titre, figurer sur la liste des espèces protégées ou chassables. Cette deuxième solution a déjà été envisagée et réclamée par certaines fédérations de chasse.
Quelques éleveurs se servent pour faire couver les oeufs de mandarins, de petites poules naines. Cette solution peut s'envisager, mais surtout à la naissance, il ne faut pas laisser les canetons plus d'une dizaine de jours avec la poule pour éviter le fameux phénomène d'imprégnation. On constate de temps en temps que des mandarins, mâles ou femelles répondent aux appels des poules, longent sans arrêt lorsqu'ils en ont la possibilité le grillage du poulailler. Dans bien des cas, ces canards seront impropres à la reproduction.

Le nid
C'est un tronc d'arbre creux d'environ 60 cm de haut, récupéré ici ou là, c'est un nichoir préfabriqué disposé au dessus de l'eau fixé à un piquet ou simplement posé sur le sol au bord du bassin. C'est encore une buse en plastique de 25 à 30 cm de diamètre au sommet de laquelle on aura percé un orifice de 9,5 cm à une dizaine de cm du sommet. L'intérieur sera garni de paille ou de foin ou d'un mélange des deux, jusqu'à la base de l'entrée. Ensuite la femelle fera le reste, elle formera la cuvette qui recevra sa ponte. On peut être étonné que l'orifice préconisé soit d'un diamètre aussi petit, c'est tout simplement que la femelle pour se sentir en sécurité, a besoin, tout au moins on l'imagine, de penser que les prédateurs ne peuvent l'atteindre par une entrée aussi réduite.

     


Mutation

C'est de manière délibérée que nous ne parlerons pas des mutations apparues au début des années 90, cultivées ensuite elles nous donnèrent le mandarin blanc et autres porteurs et dérivés.
De nombreuses espèces d'anatidés ne se sont jamais reproduites en captivité, attachons-nous donc à les faire reproduire au lieu d'élever des mutations.

Bague
De 15 jours à 3 semaines, les jeunes seront bagués avec des bagues de 9 mm. A 7 ou 8 semaines ils ressembleront en tous points à leur mère.

Législation
Le canard mandarin ne figure sur aucune liste d'oiseaux protégés, il peut donc être transporté et commercialisé librement.


J.P. POISSON

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