ProNaturA-France signale
les actions positives ou négatives


  • Les points positifs

    Commerce de l'ivoire : que faut-il en penser ?

    La Fédération ProNaturA France félicite Mme la Ministre de l'écologie Nelly Ollin et ses services, pour la qualité de la réponse apporté à M. le Sénateur Jean-Léonce DUPONT sur le sujet du commerce d'ivoire.
    Mme la Ministre a parfaitement mis en lumière ce que prône ProNaturA France depuis longtemps : en matière de protection de la nature et des animaux, le simplisme de certaines organisations extrémistes dont le slogan est " il ne faut aucune utilisation de la nature et des animaux" , cause beaucoup plus de problèmes à la Nature que ce qu'il en résout. Les extrémistes n'ont toujours qu'une seule solution à proposer : l'interdiction.
    La protection ne peut se faire sans que les populations locales y trouvent un intérêt. Leur survie en dépend bien souvent.
    Pour l'écologie extrême, la survie des populations locales importe peu, car la Nature est "toujours bonne et généreuse " et l'être humain est par essence le méchant qui lui fait du mal et qui est toujours coupable.
    Au contraire, l'écologie humaniste donne sa chance à l'Homme pour qu'il s'améliore et le fait participer pleinement à la mise en oeuvre de solutions adaptées. L'écologie humaniste n'a pas cette vision manichéenne du "Bon" et du "Méchant" proposée par les tenants de la "Nature Walt Disney". La réalité est souvent beaucoup plus compliquée.
    Et la réponse apportée le montre parfaitement. Bravo.

    Question écrite n° 26592 posée par M. Jean-Léonce DUPONT (du Calvados - UC)
    publiée dans le JO Sénat du 15/03/2007 - page 565
    M. Jean-Léonce Dupont attire l'attention de Mme la ministre de l'écologie et du développement durable sur la 14ème Conférence des parties de la CITES, qui se tiendra du 3 au 15 juin 2007 à La Haye. A l’occasion de cette conférence, la réouverture du commerce de l’ivoire sera probablement mise en débat, ce qui ne manquerait pas de mettre en péril la survie de l’éléphant d’Afrique. Il apparaît par conséquent important de saluer la proposition soumise conjointement par le Kenya et le Mali, qui réclament un moratoire de vingt ans sur le commerce de l’ivoire brut et travaillé. C’est pourquoi, il lui demande de bien vouloir lui préciser si la France entend soutenir cette initiative.

    Réponse de Mme la ministre de l'écologie et du développement durable publiée dans le JO Sénat du 10/05/2007 - page 966

    La ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, des questions relatives au statut de l'éléphant d'Afrique au regard de la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES). L'accroissement des populations humaines au XXe siècle en Afrique a entraîné la réduction progressive des habitats disponibles pour les éléphants. Les populations d'éléphants se sont concentrées dans des zones protégées, menant parfois localement à des surpopulations. Dans les années soixante-dix, on a commencé à craindre un déclin sérieux des populations d'éléphants, mais les données fiables manquaient. Le programme de suivi alors mis en place a montré que le déclin a continué dans les années quatre-vingt dans la plupart des pays d'Afrique de l'Est, de l'Ouest et du Centre, alors qu'on constatait une stabilité, voire un accroissement au Botswana, au Zimbabwe et en Afrique du Sud. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) est le plus important réseau au monde qui vise à conserver l'intégrité et la diversité de la nature et veille à ce que toute utilisation des ressources naturelles soit équitable et écologiquement durable. La fondation Nicolas Hulot, France Nature Environnement et WWF France en sont notamment membres. L'UICN établit tous les quatre ans un rapport sur l'état des populations d'éléphants en Afrique. Selon ces rapports, les effectifs d'éléphants auraient augmenté de plus de 100 000 individus entre 1998 et 2002, et de plus de 130 000 entre 1995 et 1998. Le déclin des populations d'éléphants d'Afrique semble donc enrayé, même si les situations sont très contrastées d'un pays à l'autre. Néanmoins, la situation reste très préoccupante, et quatre types d'actions peuvent être menés.
    1. La préservation de l'habitat. Là où l'habitat disponible se restreint, se fragmente et empêche les migrations d'animaux, les populations d'éléphants diminuent, même en l'absence de braconnage. La conservation de l'espèce passe donc d'abord par celle de son habitat. Par ailleurs, le rétablissement de corridors de migration est souvent une opération complexe parce qu'elle implique souvent plusieurs pays.
    2. Le règlement des conflits hommes-éléphants. Les éléphants ravagent les cultures, détruisent les enclos, les infrastructures et les points d'eau, blessent le bétail et créent un climat d'insécurité dans certaines communautés villageoises. Ces communautés doivent être associées à la gestion des populations d'éléphants, indemnisées de leurs dommages et pouvoir tirer un avantage de leur présence.
    3. Le contrôle des marchés intérieurs. Toute action aidant les pays africains à contrôler le commerce de l'ivoire sur leur territoire diminuera les débouchés de l'ivoire illégal et sera favorable à la conservation des éléphants.
    4. La lutte contre le braconnage et le commerce international illégal. En Afrique, le personnel chargé de la surveillance des réserves et des frontières manque souvent de moyens, de formation et d'appui politique pour appliquer la réglementation CITES. Par ailleurs, les pays développés, souvent destinataires finaux des trafics, doivent renforcer leur surveillance et s'efforcer de démanteler les filières du commerce international illégal de l'ivoire. En 1989, l'éléphant d'Afrique a été inscrit à l'annexe I de la CITES (commerce international interdit), malgré l'opposition des Etats d'Afrique australe chez lesquels la bonne gestion de l'espèce et de son habitat, reconnue par la CITES, avait conduit à une stabilisation ou à une augmentation des populations. La France fut l'un des principaux acteurs de l'adoption de cette interdiction du commerce de l'ivoire. Après deux tentatives infructueuses de l'Afrique australe pour transférer ses populations d'éléphants à l'annexe II de la CITES, un dialogue s'est instauré entre les divers pays africains concernés à partir de 1996, aboutissant à une prise en compte graduelle des particularités de l'Afrique australe. En juin 1997, les populations d'éléphants du Botswana, de Namibie et du Zimbabwe furent transférées à l'annexe II, permettant en 1999 une vente expérimentale très encadrée des stocks gouvernementaux d'ivoire brut de ces trois pays à destination du Japon. En 2000, les populations d'éléphants d'Afrique du Sud furent, elles aussi, transférées à l'annexe II de la CITES, mais sans que ce pays ne soit autorisé à exporter de l'ivoire. A la conférence des parties suivante (novembre 2002), le principe d'un second déstockage d'ivoire brut fut acté, mais il n'a pas encore eu lieu à ce jour. En effet, la concrétisation de cette vente reste subordonnée à la réalisation d'analyses permettant d'évaluer si le commerce international de l'ivoire a un impact sur le braconnage de l'éléphant. Ces analyses reposent sur les données enregistrées par deux outils progressivement mis en place suite à la décision de juin 1997 : MIKE, abréviation de Monitoring the Illegal Killing of Elephants (suivi du braconnage de l'éléphant), et ETIS, Elephant Trade Information System (système d'information sur le commerce des produits d'éléphants). Le rapport ETIS de 2004 montre qu'aucune relation ne peut être établie entre le transfert des éléphants de l'annexe I vers l'annexe II de la CITES et une reprise du braconnage. Par contre, ces études montrent que la reprise du braconnage est liée à l'existence de marchés intérieurs de l'ivoire non contrôlés, qui sont autant de débouchés pour l'ivoire illégal. L'analyse des saisies d'ivoire consignées par l'ETIS démontre que les véritables causes du braconnage de l'éléphant sont l'existence de marchés intérieurs non contrôlés et la faiblesse des contrôles et des institutions dans certains pays. Les saisies spectaculaires d'ivoire opérées en Asie ces derniers mois ne traduisent pas forcément une recrudescence du braconnage par rapport à la période 1991-1997, durant laquelle toutes les populations d'éléphants se trouvaient à l'annexe I de la CITES. Un rapport du secrétariat CITES datant de février 2007 précise que les services de lutte contre la fraude recherchent davantage le trafic d'ivoire, disposent de méthodes d'investigation plus sophistiquées et que les saisies sont mieux rapportées par les différents pays. Quelle que soit l'annexe CITES dont relève la population d'éléphants considérée, la convention interdit formellement les importations, les exportations ou les réexportations d'ivoire et impose des contrôles stricts aux frontières. Les trafics ne sont possibles que parce que cette réglementation n'est pas appliquée par certains Etats. Retransférer les populations d'éléphants d'Afrique australe à l'annexe I sanctionnerait les Etats qui, depuis vingt ans, se sont investis en faveur de l'utilisation durable des éléphants et de la sauvegarde de leurs habitats, luttent contre le braconnage, et voient leurs populations d'éléphants augmenter, parfois dans des proportions telles qu'il devient indispensable de les réguler. Le transfert des populations d'éléphants d'Afrique australe à l'annexe I serait sans effet dans les pays qui, bien que parties à la CITES, n'en appliquent pas les dispositions et favorisent ainsi l'activité des trafiquants. Agir en faveur des éléphants d'Afrique doit donc se traduire par toute mesure favorisant la préservation de leur habitat, le règlement des conflits hommes-éléphants et une meilleure mise en oeuvre de la CITES, notamment au niveau réglementaire et par des contrôles plus efficaces. La France soutient et finance de nombreuses actions dans ce sens. La Commission européenne et le secrétariat général de la CITES partagent cette analyse. Comme en juin 2004, la déclaration d'Accra de 2006 résulte d'un symposium organisé par l'IFAW (Fonds international pour la protection des animaux), association qui milite en faveur du bien-être animal et contre tout usage des animaux. Les participants à ce symposium ont appelé leurs gouvernements respectifs à « préconiser une interdiction totale du commerce de l'ivoire et des produits dérivés de l'éléphant et le retour à l'annexe I de la CITES pour toutes les populations d'éléphants ». Ils semblent donc s'être exprimés à titre personnel, sans avoir reçu mandat pour engager leurs autorités nationales. Enfin, dans le fonctionnement de la CITES, il n'est plus admis qu'un pays du Nord fasse des propositions pour des espèces qui ne sont pas présentes sur son territoire. Une proposition concernant l'éléphant doit donc émaner d'un pays de l'aire de répartition de cette espèce. Dans la perspective de la prochaine conférence des parties, qui se tiendra aux Pays-Bas en juin 2007, les Etats africains semblent encore une fois partagés, l'Afrique australe et la Tanzanie souhaitant écouler les stocks d'ivoire issus de la mortalité naturelle de leurs éléphants, tandis que le Kenya et le Mali proposent un moratoire de vingt ans sur tout commerce de l'ivoire. Un tel moratoire, qui serait contre-productif par rapport au but recherché, n'est pas acceptable, car il est fondé sur des postulats contraires aux décisions internationales votées lors des 12e et 13e conférences des parties, contraires au principe d'utilisation durable sur lequel repose le fonctionnement de la CITES, et contraires aux droits souverains des parties de proposer des amendements aux annexes I et II de la convention. Aussi, malgré les intentions généreuses des associations qui prônent l'arrêt de tout commerce concernant les éléphants d'Afrique, il ne semble pas opportun, dans la situation telle que nous la connaissons, que la France demande le transfert de cette espèce en annexe I de la CITES pour les quatre pays concernés, ni qu'elle soutienne un moratoire sur le commerce de l'ivoire. D'autres actions en faveur de l'éléphant peuvent être menées avec l'appui des associations, opérations qui ont déjà fait la preuve de leur efficacité sur le terrain.


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    Félicitations à Libération qui établit ce constat :

    en faisant signer son "pacte" par les candidats, Nicolas Hulot a montré que l'écologie n'était pas le monopole des Verts, et a tué Dominique Voynet. Mais les Verts, en se voulant le parti de l'immigration libre, du libéralisme le plus radical en matière sécuritaire, du communautarisme, de la défense du voile à l'école et du nationalisme corse, y ont-ils mis du leur ? Dans le genre, Besancenot fait mieux et avec plus de talent. Constat également relevé dans Marianne du 7/04/07.


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    ProNaturA-France remercie sincèrement le député Kléber Mesquida soucieux de biodiversité qui a posé la question écrite ci-dessous au ministre de l'agriculture

    KLEBER MESQUIDA
    Député de l'Hérault
    1er Vice-président du Conseil Général
    Maire de Saint- Pons de Thomières


    Béziers 23 novembre 2005

    QUESTION ECRITE

    M. Kléber Mesquida souhaite attirer l'attention de M. le Ministre de l'agriculture et de la pêche sur la protection de la santé des oiseaux.
    La fédération de protection animale ProNaturA France, associée à la société centrale d'aviculture de France, la société nationale de colombiculture et la fédération française des éleveurs de volailles, est préoccupée par la psychose déclenchée par les risques de contamination par la grippe aviaire des espèces rares d'oiseaux et de volailles. Elle souhaite prévenir plutôt que d'éliminer les animaux, en particulier à faible effectifs ou en voie de disparition. En France une soixantaine d'espèces rares de volailles signalée par un rapport de l'ONU, représente un véritable patrimoine vivant, culturel, génétique et historique. Pour éviter de tuer inutilement des milliers d'animaux en cas de grippe aviaire dans le territoire, ProNaturA demande la mise à disposition d'un vaccin auprès des éleveurs d'animaux rares non destinés à l'exportation de viande (quelques vaccins existent luttant contre plusieurs variantes de la grippe aviaire. L'un d'eux est utilisé en ce moment en Asie pour stopper l'épidémie). Elle souhaite aussi que les pays membres de l'union européenne encouragent la vaccination des volailles dans les foyers d'infection permanente (Asie du sud est), afin de freiner la menace de transmission de la maladie vers les pays voisins.
    Aussi, Le Député demande au Ministre de lui faire connaître les mesures qu'il compte prendre en matière de vaccination préventive.
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    L'entérocolite épizootique
    L'expansion de l'entérocolite épizootique est un fléau qui inquiète également les milliers de possesseurs familiaux de lapins et amis des animaux. Il est bon que l'attention du Gouvernement soit attirée sur cette question pour que des décisions rapides soient prises.

    Question N° : 3094 de M. Paillé Dominique (Union pour un Mouvement Populaire-Deux-Sèvres)
    Ministère interrogé : agriculture, alimentation et pêche
    Question publiée au JO le : 23/09/2002 page : 3198
    Réponse publiée au JO le : 09/06/2003 page : 4494
    Rubrique : animaux
    Tête d'analyse : épizooties
    Analyse : entérocolite épizootique du lapin, lutte et prévention
    Texte de la question :

    La situation des éleveurs de lapins reste très critique après cinq années de crise. Bien que les cours aient connu une progression depuis 1999, la consommation ne décolle pas. Le nouveau syndrome apparu en 1996 appelé l'entérocolite épizootique du lapin (EEL) qui a décimé tant d'élevages a miné le revenu des producteurs. Une nouvelle vague d'entérocolite (EEL) pourrait bien à nouveau toucher les élevages cunicoles car certains antibiotiques pourraient voir leur autorisation provisoire d'utilisation retirées par l'AFSSA et l'Agence française de médicament. On peut donc s'attendre, dans ces conditions, à une recrudescence de l'entérocolite dans les prochaines semaines. En effet, les éleveurs n'auront alors d'autre choix que de se tourner vers l'utilisation de molécules qui certes sont sur le marché mais dont le coût est exorbitant. Au regard des difficultés qui sont déjà les leurs, il est certain que la plupart des producteurs ne pourront pas y accéder avec le risque supplémentaire que la maladie se généralise. Par ailleurs, on sait que certaines molécules laissent apparaître des signes de faiblesse, la mortalité constatée dans les élevages étant à nouveau à la hausse de 10 à 15 % en moyenne. D'ores et déjà, en Poitou-Charentes, 76,6 % des élevages ont été touchés par la maladie (sources FENALAP) et nombreux sont ceux qui ont disparu. Demain, si les éleveurs ne peuvent continuer à se procurer les médicaments indispensables à la survie de leur exploitation, c'est toute la filière française du lapin qui peut disparaître. Il est donc urgent de prendre en compte ces nouvelles données et pour le Gouvernement, de mobiliser la profession et les fonds publics pour en priorité accélérer la recherche sur ce fléau que représentent l'EEL et les maladies connexes du lapin. En outre, c'est un plan national et européen de sauvegarde de la filière cunicole qu'il faut mettre en oeuvre, ce que le précédent gouvernement n'avait pas su réaliser, car aux problèmes sanitaires liés à l'EEL s'ajoutent le contexte économique guère favorable que ce marché connaît de longue date et l'obligation pour la filière de s'adapter dans les années à venir a de nouvelles normes en termes de bien-être animal. Au regard de la gravité de cette situation, il convient d'accompagner les producteurs qui le désireraient de se diriger vers des modes de production alternatifs moins intensifs orientés vers un mode de production durable. M. Dominique Paillé souhaite faire part à M. le ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires raies de ses vives préoccupations pour l'avenir de cette filière et lui sait gré de lui indiquer sa position quant aux mesures susceptibles d'être mises en lace.
    Texte de la réponse :
    L'entérocolite épizootique du lapin est un nouveau syndrome d'étiologie inconnue, qui frappe sévèrement depuis octobre 1996 la filière cunicole française, entraînant une forte mortalité dans les élevages de lapins. D'abord localisés à un département, cette maladie connaît aujourd'hui une extension nationale et est décrite dans plusieurs autres pays européens. Sensibilisé au problème majeur que l'entérocolite épizootique du lapin pose à cette filière d'élevage, le ministère de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales finance des recherches sur cette pathologie. L'agent causal est, semble-t-il, un virus, sans pour autant qu'il ait été vraiment identifié. Cependant, les résultats des diverses expérimentations menées jusqu'à ce jour dans le cadre d'essais ayant pour but de déterminer les causes de cette pathologie, ainsi que les conclusions émises à la suite d'observations de cas cliniques dans les élevages atteints, permettent d'affirmer l'aspect multifactoriel de l'entérocolite épizootique. Cette première phase de recherche a mis en évidence la nécessité d'entreprendre une étude écopathologique de la maladie. A cet effet, une convention relative à la mise en place d'un réseau d'épidémiosurveillance cunicole à l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA) de Ploufragan a été signée entre la direction générale de l'alimentation et l'AFSSA. Cette convention, établie pour une durée de 3 ans s'élève à 152 449 euros par an. Dans un premier temps, une enquête écopathologique sur l'entérocolite épizootique a été effectuée par l'unité de l'AFSSA de Ploufragan. Dans un second temps, une activité générale d'épidémiologie cunicole au sein de cette unité est développée dans le cadre du réseau national d'observations épidémiologiques en aviculture (RNOEA). En ce qui concerne les médicaments disponibles permettant le traitement de l'entérocolite épizootique du lapin, l'AFSSA (Agence nationale du médicament vétérinaire) qui avait accordé, depuis l'origine de cette pathologie, une autorisation temporaire d'utilisation (ATU) de la bacitracine pour traiter cette maladie, l'a retirée le 13 septembre 2002 en raison notamment de l'absence de limite maximale de résidus (LMR) fixée pour la bacitracine chez le lapin, en application du règlement 23 77/90/CEE. Récemment, une société a déposé auprès des instances communautaires un dossier en vue de la fixation d'un LMR pour la bacitracine chez le lapin. Ce dossier a fait l'objet d'une étude par l'Agence européenne pour l'évaluation des médicaments (EMEA) qui a émis un avis favorable au classement de la bacitracine en annexe I du règlement 2377/90/CEE. Cet avis a été confirmé par la Commission européenne sous la forme du règlement 544/2003 du 27 mars 2003, modifiant le règlement 2377/90/CEE. Par ailleurs, l'AFSSA s'est saisi afin de déterminer s'il convient de renouveler 1'ATU pour la bacitracine chez le lapin, en fonction de données épidémiologiques et cliniques. Il en ressort que, depuis le 3 décembre 2002, des ATU peuvent être à nouveau délivrées par l'AFSSA aux vétérinaires qui en font la demande pour une utilisation dans les élevages pour lesquels ils assurent personnellement le suivi du respect strict de certaines conditions. Outre ces difficultés d'ordre sanitaire, la mesure de l'érosion sensible du marché de la viande de lapin qui subit les effets d'une baisse tendancielle de la consommation depuis de nombreuses années a été prise. Pour tenter d'infléchir cette tendance, l'OFIVAL a renforcé les crédits alloués à l'interprofession du lapin (CLIPP) afin d'assurer la promotion de cette viande. Ainsi, pour l'année 2003, un budget de 150 000 euros, en progression de 20 % par rapport aux années antérieures, sera attribué au CLIPP pour soutenir les campagnes de promotion.
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    Des arbres fruitiers replantés

    On assiste depuis quelques années à un retour à la campagne de très nombreux citadins.
    Ils s'y installent pour y trouver une vie plus calme, équilibrée et naturelle. Beaucoup ont du plaisir à planter des arbres fruitiers. Mais comment les sensibiliser à la sauvegarde des races et variétés anciennes d'arbres fruitiers ?
    ProNaturA France félicite la communauté de commune des balcons du Lomont et l'association des croqueurs de Pomme qui viennent de lancer une formnidable opération. Acheter un arbre coûte cher. De plus, les habitants ne savent pas où trouver les arbres de variétés anciennes.
    La communauté de commune des balcons du Lomont (dans le Doubs) a décidé de verser une somme de 28 euros à toute personne qui achètera un arbre de variété rare à sauvegarder. Voilà un geste intelligent pour la nature et la biodiversité, qui a d'autant plus de chance de réussir que les futurs acheteurs seront aidés par l'association des Croqueurs de Pommes.
    ProNaturA-France tient à saluer cette excellente initiative et encourage d'autres communes, collectivités locales et établissements de coopération intercommunale à suivre ce bel exemple.
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    Marché de Saint Août : la fédération ProNaturA France salue le courage des autorités

    Pour 3 cygnes morts en Moselle, c'est à nouveau partout l'affolement en France, comme si la grippe aviaire qui existe depuis des dizaines d'années, et qui existera encore très longtemps, avait la dangerosité pour l'Homme de la peste noire...(200 morts en dix ans, quel danger en effet....). Partout, les journalistes n'ayant à nouveau plus rien à dire en raison de la fin des élections, on assiste à la remise au goût du jour de l'"affolement médiatique grippe aviaire". D'ailleurs, comme c'est curieux, il n'y avait plus aucun cas de grippe aviaire pendant toute la durée des élections.... Manipulation, quand tu nous tiens....
    Les médias se rendent-ils compte que par la recherche effrenée du sensationnalisme et par l'appât du gain , ils vont à nouveau provoquer une catastrophe pour la biodiversité (de nombreuses races d'animaux de ferme rares ou en voie de disparition vont mourir parce qu'elles ne supportent pas le confinement; voir sur ce point la rapport alarmant de l'ONU-FAO ), et des faillites économiques en chaîne de tous les petits producteurs qui ne pourront plus vendre sur les marchés ? Tout cela pour rien, car le virus H5N1 n'a pas plus de probabilités de muter, pour devenir hyper contagieux entre Hommes, que n'importe quel autre virus de la grippe humaine ou de toute autre maladie.
    A cause du principe de précaution dans la Constitution (une erreur lourde de conséquences juridiques et autres, dont la fédération ProNaturA France et le Haut Conseil scientifique pour la protection de la nature et des animaux avaient annoncé toutes les conséquences, en son temps), tous les responsables administratifs (et même politiques parfois) craignent de voir leur responsabilité financière et pénale engagée et rivalisent dans les mesures "de précaution" et les interdictions les plus exagérées en tous genres, souvent jusqu'à l'absurde.
    Tous ? Non. Car heureusement, dans le pays d'Astérix le Gaulois, quelques courageux résistent.
    Ceux qui défient le politiquement correct et la pensée unique méritent nos applaudissements.
    Lorsque les dirigeants politiques et les acteurs de terrains se mobilisent, des marchés peuvent continuer à se tenir, sans le moindre problème.
    Il en est ainsi du marché de SAINT AOUT dans l'Indre. Et ce grâce à la volonté et au dynamisme du maire, M. Curtet, du président de l'association de la promotion du marché de Saint Août, M. Michaud, et du député, M. Forissier (qui sait de quoi il parle car il était ancien secrétaire d'Etat à l'Agriculture, en charge des questions de bien-être animal).
    Le préfet de l'Indre et Madame le directrice des services vétérinaire se sont rendus sur le terrain le samedi 7 juillet pour étudier les différents emplacements à attribuer aux 5 éleveurs de volailles. Le simple bon sens a été mis en oeuvre : il suffit que ces éleveurs soient éloignés les uns des autres et non pas mis l'un à côté de l'autre comme habituellement.
    Le mardi matin, le directeur adjoint des services vétérinaires, accompagné d'une brigade de 5 gendarmes surveillait le marché.
    Aucun débordement ou problème quelconque n'a été constaté .
    Si vous avez envie de faire connaître cette démarche de bon sens à vos élus, n'hésitez pas à leur envoyer un courriel relatant l'exemplarité du marché de Saint Août et de ses courageux élus.
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    Incidences de l'interdiction d'importation d'oiseaux sauvages
    12 ème législature
    Question écrite n° 25162 de Mme Fabienne Keller (Bas-Rhin - UMP)
    publiée dans le JO Sénat du 09/11/2006 - page 2792
    Mme Fabienne Keller appelle l'attention de Mme la ministre de l'écologie et du développement durable sur les conséquences de l'interdiction d'importation des oiseaux sauvages depuis le mois d'octobre 2005. Initialement destinée à empêcher la propagation de la grippe aviaire, cette mesure a eu pour effet bénéfique de protéger les oiseaux sauvages contre un commerce massif et non durable en direction de l'Union européenne. En tant que premier importateur mondial, l'Union européenne a contribué au déclin de nombre d'espèces sauvages aujourd'hui menacées de disparition et tardivement classées à l'annexe I de la Convention sur le commerce des espèces menacées (CITES). La décision d'interdire ce commerce en raison des craintes liées à la grippe aviaire aura donc permis de diminuer les pressions exercées sur les populations d'oiseaux. Elle souhaiterait savoir si le Gouvernement dispose d'informations sur les conséquences de cette interdiction sur le trafic illégal. En conséquence, elle lui demande de bien vouloir lui indiquer le nombre d'oiseaux saisis depuis l'entrée en vigueur de cette mesure et de lui préciser si les saisies douanières concernant les espèces protégées sont en augmentation ou en diminution depuis la mise en œuvre de l'interdiction totale d'importation par l'Union européenne en 2005.

    Réponse du Ministère de l'écologie et du développement durable

    publiée dans le JO Sénat du 22/03/2007 - page 646
    La ministre de l'écologie et du développement durable a pris connaissance, avec intérêt, des questions relatives aux conséquences de la grippe aviaire sur l'exploitation des oiseaux sauvages et sur les saisies opérées en France depuis octobre 2005. Il n'est pas du tout certain que l'interdiction d'importation d'oiseaux mise en oeuvre par l'Union européenne face au risque de grippe aviaire ait eu un effet bénéfique sur l'état de conservation de ces espèces in situ. En effet, le commerce durable et encadré des espèces sauvages représente un facteur important de la conservation desdites espèces dans les pays où elles se trouvent à l'état sauvage, surtout lorsqu'il s'agit de pays en développement. C'est le cas des oiseaux sauvages commercialisés en Europe. Dès octobre 2005, le secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, dite CITES, avait souligné dans un communiqué que " des communautés parmi les plus pauvres vivent en grande partie du commerce d'espèces sauvages et [que] sans ces recettes, les populations vivant à proximité des animaux sauvages n'auraient plus de raison de les protéger ". Il recommandait " que les pays en de développement aient l'assurance que les embargos unilatéraux sur le commerce ne seront maintenus qu'aussi longtemps qu'ils répondent à des craintes légitimes pour la santé humaine ". Lorsque les oiseaux n'ont plus aucune valeur marchande officielle, les communautés locales n'ont plus de raison de tolérer leurs déprédations sur les cultures ni de protéger leur habitat. Les programmes de gestion durable s'effondrent localement, faute de débouchés commerciaux licites. La CITES reconnaît d'ailleurs depuis 1992, dans une résolution, que " le commerce peut être bénéfique pour la conservation des espèces et des écosystèmes et/ou le développement des populations locales quand ses niveaux ne nuisent pas à la survie des espèces en question " et que " les revenus de l'utilisation licite peuvent fournir des fonds et des incitaions propres à soutenir la gestion de la faune et de la flore sauvages pour freiner le commerce illicite ". Par ailleurs, la presse scientifique a récemment publié qu'un statut de protection élevé confère à l'espèce considérée une valeur marchande accrue qui motive le braconnage et les trafics. La contrebande à grande échelle d'oiseaux sauvages vivants, importés sans les permis CITES requis, est difficile et relativement peu fréquente ; il convient cependant de faire preuve d'une vigilance constante pour prévenir les activités illégales. Le dernier rapport communiqué en juillet 2006 par les douanes ne mentionne pas d'augmentation des saisies d'oiseaux en 2006. Les chiffres concernant les saisies depuis la mise en oeuvre de l'interdiction totale d'importation n'ont pas encore été transmis à ce jour au ministère de l'écologie et du développement durable. Aujourd'hui, les mesures internationales (CITES), communautaires, et réglementaires françaises (code de l'environnement) encadrent strictement l'usage et l'importation d'espèces sauvages d'oiseaux inscrits dans les annexes et listes de ces règlements et conventions. Il n'est pas souhaitable de prononcer une interdiction totale qui ne ferait que stimuler le commerce clandestin et accroître ainsi les risques de toutes natures. Il est préférable de veiller à l'application des textes déjà existants et de développer l'information.

    Commentaires :
    Nous tenons à féliciter Mme la Ministre de l'écologie pour l'excellente réponse qu'elle a faite à plusieurs sénateurs et députés sur la question de l'interdiction d'oiseaux, que vient de prendre l'Union européenne.
    Un certain nombre d'associations de " libération animale " essayent de faire croire aux Parlementaires et au grand public, par le biais de films ou de magazines, que cette mesure contribuera à protéger les oiseaux " qui mourraient par milliers lors des importations ".
    Or, le Ministère de l'écologie, grâce à des fonctionnaires intelligents et parfaitement au courant de la question, casse ces idées simplistes, et rappelle la vérité.
    Dans les années 1950, il n'y avait pas de réglementation concernant les transports d'oiseaux par avion et il est vrai qu'il en mourrait beaucoup et que cela était très choquant.
    Cela a donné lieu à des images horribles qui sont en réalité aujourd'hui des images d'archives et que certaines associations malintentionnées présentent comme des images actuelles pour essayer d'emporter le soutien du public, à leur demande d'interdiction.
    Fort heureusement, les compagnies aériennes ont signé des protocoles et prennent aujourd'hui, le plus possible, soin des oiseaux, et autres animaux.
    Une récente étude scientifique allemande a démontré qu'un très faible nombre d'oiseaux meurent lorsqu'ils sont importés.
    Une première contrevérité s'effondre.
    Deuxième contrevérité mise à mal : les extrémistes de l'écologie essaient de faire croire que les importations d'oiseaux menacent les espèces. Ils insultent et ignorent délibérément tout le travail réalisé par la CITES. Cette convention internationale, qui réunit régulièrement des scientifiques et personnes compétentes du monde entier, classe les espèces suivant leur rareté et protège celles qui sont rares en interdisant la vente et le commerce des animaux ou végétaux rares prélevés dans la nature.
    Donc les seules espèces d'oiseaux qui sont importées sont celles qui sont abondantes dans la nature et les importations ne les menacent absolument pas.
    Troisième contrevérité qui s'effondre : l'élevage d'oiseaux en Europe, par des particuliers ou des zoos, serait à l'origine des importations et ferait disparaître les espèces. C'est tout le contraire et il suffit de réfléchir deux minutes pour le comprendre.
    Dans la nature, 80 % des jeunes oiseaux qui naissent vont mourir en raison de prédateurs, de maladies, de faim, etc. Dans les élevages amateurs ou les zoos en Europe, c'est moins de 2 % des oiseaux qui vont mourir. Tout simplement parce qu'il n'y a pas de prédateurs, que les oiseaux sont bien nourris et comme les éleveurs y sont attachés comme à leurs chiens ou chats, ils les soignent quand ils sont malades.
    Alors que de nombreuses espèces sont menacées de disparition dans la nature pour cause de destruction de leur habitat, elles sont heureusement définitivement sauvées grâce à l'élevage en Europe.
    Par ailleurs, de très nombreuses espèces sont régulièrement reproduites chez les particuliers, et pour toutes celles-là, les importations cessent d'elles-mêmes , car elles sont devenues inutiles, étant donné qu'on a, en grand nombre, des oiseaux d'élevage magnifiques parfaitement adaptés au climats européens. Tout cela est facile à vérifier : chaque oiseau d'élevage est bagué à la naissance avec une bague fermée inviolable que l'on ne peut pas retirer. Cette bague possède un numéro d'identification, le tout étant consigné dans un fichier national.
    En conséquence, c'est une erreur d'interdire les importations des rares espèces qui sont encore importées, car si elles ne sont pas sauvées par l'élevage, et que leur milieu disparaît dans la nature, elles disparaîtront définitivement.
    Les fondamentalistes de l'écologie ne proposent toujours qu'une seule solution : l'interdiction.
    Or, cette solution simpliste est le plus souvent la marque de l'extrémisme.
    Il existe bien d'autres solutions intelligentes pour sauver les espèces en danger.
    La fédération ProNaturA France propose l'application d'une écologie humaniste : celle qui au lieu de détester l'Homme, lui donne les moyens de s'améliorer et de participer à la préservation de la nature et des animaux.
    Pourquoi, par exemple, ne pas associer tous les particuliers européens, éleveurs amateurs, qui le souhaitent au sein de Contrats de Sauvegarde des Espèces rares par l'élevage (CSE) supervisés par des scientifiques qui pourraient donner des conseils et suivre les plans d'accouplements destinés à éviter la consanguinité ?
    Donner la possibilité au plus de citoyens possible de participer à la sauvegarde de la nature et des animaux menacés, par des actions concrètes telles que les CSE, voilà véritablement ce qui pourrait être synonyme d'écologie humaniste.

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    Traction animale : bravo à l'Union européenne.

     

     

    Cette bonne nouvelle relevée dans la lettre de la société d'ethnozootechnie : la recherche en traction animale, qui a bénéficié d'une relance a présenté de nouveaux appareils. L'Union européenne a mis en place un fonds EPERON pour soutenir les actions innovantes en ce domaine.".

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    Les points négatifs

    HAUTES AUTORITES INDEPENDANTES : UN MAUVAIS COUP POUR LA DEMOCRATIE

    C'est la nouvelle mode : le pouvoir politique crée des Autorités Indépendantes à tour de bras.
    Ainsi vient-on de nous annoncer lors du Grenelle de l'environnement que pour régler le problème des OGM, on allait créer une Haute Autorité indépendante.
    A peine le Grenelle de l'environnement terminé qu'on nous annonce déjà la tenue d'un Grenelle de la protection animale, avec à la clef.....la création d'une Haute autorité indépendante de la protection animale.

    Les Hautes Autorités indépendantes seraient-elles devenues la nouvelle panacée universelle ?

    N'est-il pas important de démystifier leur rôle ?

    Les anciennes créations, comme le CSA, pouvaient se justifier par le souci de ne pas concentrer tous les pouvoirs entre les mains de l'Exécutif, accusé à l'époque d'ultra-dirigisme et de mise sous tutelle des médias.
    Malheureusement les créations récentes ne semblent pas dominées par le même souci pluraliste, mais plutôt par l'envie de se débarrasser de sujets brûlants et encombrants dont on ne sait que faire. Les OGM en sont l'exemple type.
    En refilant le bébé à un conseil de "Scientifiques", le pouvoir politique fait coup double :
    - l'opinion publique étant partagée, il évite de diriger contre lui le ressentiment de tous les mécontents (individuels et associations) qui passent leurs journées à envoyer des lettres aux députés et faire signer des pétitions, en mettant en exergue un argument imparable "Ce sont les Scientifiques qui l'ont dit, et comme chacun le sait, les scientifiques ne se trompent jamais...."
    - en ne prenant pas la décision lui même, il évite le précédent du sang contaminé, c'est à dire de voir éventuellement sa responsabilité engagée devant une Autorité judiciaire civile ou pénale.

    Cette absence de courage est néfaste pour au moins deux raisons essentielles :
    1°) Elle conforte dangeureusement l'idée que les scientifiques ont toujours raison et ne se trompent jamais.
    Or, cette idée simple est à relativiser.
    On peut prendre un exemple parlant pour cela : une "étude scientifique" récente, publiée dans un journal médical britannique "prouve" que les végétariens sont plus intelligents et réussissent mieux que les autres.
    Et des "études scientifiques" de ce genre, commandée par certains lobbies, il en existe à la pelle.
    Peut-être aurait-il été plus judicieux avant de diffuser cette information en masse de se demander si les scientifiques en question étaient proches d'un courant de pensée en particulier, par exemple celui du végétarisme idéologique ou du véganisme ?

    Comme les sociologues Patrick Champagne et Pierre Bourdieu l'avaient fait en leur temps à propos des sondages, certaines sommités commencent à avoir le courage de dire que, dans la grande majorité des cas, on peut choisir un protocole ou une méthode d'analyse scientifique qui permet d'aboutir exactement au résultat que l'on attend...
    En réalité, et tout le monde le sait très bien, de la composition d'un "Conseil scientifique" va dépendre le résultat des rapports qu'il remettra.
    Or, l'enjeu est de taille et il serait sans doute bon de se départir d'une trop grande naïveté.
    On voit précisément le danger : si les extrémistes de la protection animale à buts véganiens veulent que soit instituée une "Haute Autorité de la Condition Animale", qui sera une Autorité administrative indépendante qui se prononcera, notamment, sur le fait de savoir si telle ou telle méthode d'élevage est compatible avec les besoins physiologiques et psychologiques de l'animal et son bien-être, ce n'est pas un hasard. Ils ont déjà proposé toute une liste de scientifiques "maison" pour noyauter cette "Autorité" . Sur le papier, tous ces "scientifiques" sont des Universitaires ou des Chercheurs. Ils font d'ailleurs déjà de temps à autres des colloques à Paris, pour convaincre les foules et crédibiliser le discours de certaines associations. La suite n'est pas bien difficile à saisir tellement la ficelle est grosse : une fois nommés , ils feront des "études" scientifiques allant dans le sens recherché par les "protecteurs" des animaux à buts végétariens. Et petit à petit, ils interdiront toutes les pratiques qui ne leur plaisent pas ( élevage en épinette : chapons, foie gras, lapins en clapier, chasse, etc.). Et si certains tentent de s'y opposer, on vous retorquera : "comment Monsieur, osez-vous vous opposer à la preuve scientifique ?".

    2°) Elle est un mauvais coup porté à la démocratie.
    Lorsqu'un candidat à une élection se présente, il s'engage sur un programme et des idées. En votant pour Untel, on s'attend à ce que ses actes s'inscrivent dans telle filiation idéologique. Les Hommes politiques se sont toujours entourés de "conseils", fort heureusement.
    Mais remettre un pouvoir de décision à une "Autorité indépendante", c'est franchir un pas autrement plus grave et c'est trahir la confiance des électeurs qui désiraient être représentés par un homme ou une femme qu'ils ont élu et dont ils connaissent les idées.
    En effet, les Hommes politiques, qui sont pourtant les représentants du Peuple, seront pieds et poings liés, puisque, par exemple, l'Autorité de la condition animale sera indépendante, ils n'auront plus rien à dire et ne pourront s'y opposer.
    Et il sera trop tard pour agir. Le risque est connu : en agissant en coulisse pour noyauter ou influencer la composition d'une telle Autorité indépendante, il sera possible pour une minorité d'imposer sa volonté à la majorité, au mépris de toutes les règles de la démocratie.
    En France, on adore se lier tout seul les pieds et les poings et couler notre économie...
    Alors, Mesdames et Monsieur les Politiques, s'il vous plaît, rendez un service à la démocratie : exercez pleinement vos responsabilités et ne vous défaussez pas sur de pseudos Autorités indépendantes, qui peuvent vite devenir incontrôlables et déraisonnables.
    Tout le monde y gagnera.


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    Libération des poissons

    Pour la première fois, à notre connaissance, une ville vient d'appliquer les préceptes des mouvements de "libération animale". La ville de Monza en Italie vient d'interdire le commerce des poissons rouges d'ornement arguant que ces petites bêtes étaient victimes de "souffrances psychologiques". Le conseil municipal, doté d'un anthropomorphisme sans limite et considérant qu'un animal est égal à l'homme et a les mêmes droits, a déclaré que "comme les femmes, les animaux en ont marre d'être traités comme des objets".
    Le conseil n'en est pas à son coup d'essai, puisqu'il avait déjà interdit la vente de poussins colorés.
    Rappelons que dans un cas comme dans l'autre, la majorité des gens qui s'occupent bien de leurs animaux est punie parce qu'une minorité s'en occupe mal. En effet, on peut très bien acheter un poisson rouge pour le mettre dans un aquarium ou un bassin répondant aux besoins vitaux de l'animal. On peut aussi très bien acheter à Pâques par tradition des poussins colorés et leur apporter des soins attentifs propres à assurer une croissance heureuse. Il a été prouvé et répété que le colorant utilisé est inoffensif. Sinon, le services des fraudes et de la concurrence et les services d'hygiène ne l'autoriseraient pas.
    Avec un tel raisonnement, si on laissait faire les adeptes de la branche fondamentaliste de l'écologie, ils interdiraient la circulation à toutes les voitures sous prétexte que quelques conducteurs ont un comportement dangereux.
    Il aurait été beaucoup plus intelligent et beaucoup moins extrémiste de ne pas interdire, mais de distribuer aux acheteurs un prospectus rappelant tous les soins que l'on doit apporter à ces animaux, qui ne sont pas des jouets, pour leur donner une vie heureuse…
    Simplisme, radicalisme et interdictions sont une fois de plus les symbole de l'écologie extrême.

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    Le front de libération des homards a encore frappé.

    Souvent, lorsqu'on dit que l'écologie extrême existe au même titre que l'extrême gauche ou l'extrême droite, on vous regarde avec des yeux incrédules. Et pourtant les exemples ne manquent pas. On avait pu lire l'année dernière que certains "défenseurs des animaux" adeptes du mouvement de "la libération animale" avait relâché par centaines des furets élevés pour la fourrure, et ces furets avaient massacrés tous les animaux domestiques et sauvages des campagnes environnantes. Cette année, plusieurs journaux ont relaté les nouvelles actions violentes des "défenseurs des animaux". Ceux-ci ont tout d'abord rédigé une lettre d'avertissement dans laquelle ils se disaient prêts à briser tous les casiers et couler tous les bateaux pour arrêter la pêche aux homards qui "sacrifie des innocents aux grandes pinces à la gourmandise humaine". Ils ont mené deux actions en mai et juin 2004, libérant les homards. Ils ont de plus gravement endommagé les bateaux. Ces actions ont été revendiquées sur leur site internet par les militants de la coalition des droits des animaux du Sud (Southern Animal Rights Coalition). Si de telles actions persistent, il est à craindre que de nombreux pêcheurs se retrouvent au chômage, voire ruinés, leur outil de travail étant endommagé.
    N'oublions pas que les mouvements de libération animale existent partout en Europe et appellent les citoyens à "libérer partout les animaux prisonniers : libérer les oiseaux des cages, libérer les lapins des clapiers, etc.".
    On sait que des actes isolés de malveillance ont déjà été commis en France : quelques éleveurs d'oiseaux ont signalé que leurs volières avaient été coupées à la pince et quelques agriculteurs ont vu leur clôture barbelées savamment sectionnées pour que les vaches enfermées "retrouvent la liberté".
    Si vous aussi, vous avez été victimes de tels actes, n'hésitez pas à porter plainte contre X et à le signaler également à votre association nationale d'éleveurs. Celle-ci communiquera les cas à ProNaturA France qui recensera tous les cas français. Beaucoup de ces mouvements de "libération animale" ont une façade officielle et sont écoutés par les Hommes politiques européens lorsque se prennent des réglementations sur la "protection animale".
    Les possesseurs d'animaux qui sont des milliers de fois plus nombreux ne sont pas coordonnés au niveau européen et ne sont pas écoutés.
    N'hésitez pas à nous signaler tout site internet de ces mouvements qui appellerait à commettre des actes de saccages, violence ou vandalisme.

    NB : vous pouvez nous contacter sur http://pronaturafrance.free.fr


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    L'UNION EUROPEENNE EPINGLEE POUR SES PRATIQUES ABUSIVES

    Plusieurs grands journaux européens, dont, en France, l'hebdomadaire Marianne, viennent d'épingler l'Union Européenne pour des pratiques indignes d'une entité qui se dit démocratique.

    Depuis quelques temps, l'Union européenne dit " consulter les citoyens par internet ".
    Cela témoigne déjà d'un certain mépris à l'égard de tous ceux qui n'ont pas internet.
    Sont-ils des citoyens de seconde zone ?

    Mais il y a pire : l'Union européenne compte justifier ses décisions politiques par les résultats obtenus aux " sondages sur internet ".

    Ainsi, les consultations sont tellement confidentielles que certaines ne recueillent pas plus de 20 voix. Mais cela suffit à l'Union européenne pour affirmer que 70% des Européens sont d'accord avec telle ou telle proposition. Tout cela en se gardant bien de souligner qu'il s'agit de 70% des 20 ou des 200 personnes qui ont répondu.

    A ce rythme, à quand le rétablissement de l'esclavage par 15 voix contre 5 ?

    Autre problème de taille : les ultra-minorités agissantes, comme les végétariens idéologiques, sont à l'affût de ce genre de consultations. Elles se préviennent par internet et comme quelques centaines de voix suffisent pour influer sur le résultat, c'est très facile d'obtenir le résultat qu'elles souhaitent.
    Si demain l'Union européenne demandait s'il faut interdire la consommation de viande, le résultat serait oui.

    Enfin, ce système est très dangereux à l'égard des minorités non agissantes, comme les ruraux.
    Dernier exemple en date : l'Union européenne lance une consultation sur le piégeage des nuisibles. Rappelons pour mémoire que piéger n'est pas exterminer, mais réguler le nombre afin d'enlever les animaux qui tuent les animaux de basse-cour des ruraux, ou d'autres animaux sauvages d'espèces à faibles effectifs.
    Les ruraux sont-ils au courant ? Non, évidemment.
    L'Union européenne va-t-elle arguer du résultat obtenu pour interdire le piégeage des nuisibles ? Cela se pourrait bien. Et qui sera perdante : la sauvegarde des espèces rares et donc la biodiversité.

    Les médias et les intellectuels ont délivré un carton rouge pour ces pratiques abusives.

    Ce n'est pas comme cela que l'Union européenne se fera appréciée.



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