Joyeuses fêtes…..végétariennes !

Rien qu’en lisant le titre, je suis certain que vous avez deviné qui est l’auteur de l’article.

Eh oui, bien sûr, c’est Brigitte Bardot, qui dans son info-journal 67.3 continue son prosélytisme végétarien idéologique et entreprend de nous gâcher les fêtes.

D’après elle, il ne faudrait pas manger de dindes.  Aucune raison autre qu’elle serait trop sèche et trop grasse, n’est donnée. Qu’est-ce qu’elle en sait puisqu’elle n’en mange pas ?
Certaines associations de protection demandent de ne manger  que des dindes élevées en parcours extérieurs. Brigitte Bardot non.
Ce qui met particulièrement bien en lumière sa conception de la protection des animaux.
Pour elle : protection des animaux = végétarisme.
Ainsi,  les oies et canards gavés seraient malades de stéatose hépatique. Si c’était le cas, le foie ne redeviendrait pas normal en cas d’arrêt de gavage. Et pourtant, par exemple, suite à la tempête Klaus dans le Sud Ouest, le gavage a été arrêté pour les oies et canards et leur foie est redevenu normal.
Mais Brigitte Bardot ne s’embarrasse pas de ces preuves scientifiques.

En vraie démocrate, elle a raison contre tout le monde, un point c’est tout !
On ne voit pas très bien ce que l’Aïd el Kébir vient faire à Noël, mais Brigitte Bardot le met à toutes les sauces.

Ainsi, elle accuse, en des termes à peine voilés, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, d’avoir menti. Je cite : « J’espérais depuis les années 80, après avoir supplié tous les responsables de cette sanglante tradition, que Monsieur Sarkozy en 2006, alors qu’il était encore ministre de l’Intérieur et des Cultes, tiendrait sa promesse d’imposer l’étourdissement préalable lors des abattages rituels, promesse réitérée devant témoins le 27 septembre 2007 à l’Elysée […]. Ces massacres traditionnellement écœurants font désormais place à une boucherie hallucinante qui s’apparente plus à une industrie de mort lucrative qu’à un culte d’un autre âge ».
Ca, pour supplier, elle sait supplier, Brigitte Bardot.

Le plus grave est que tous les dirigeants de la République l’ont reçue.

Même Lionel Jospin, alors qu’il savait pertinemment que ses idées étaient à l’opposé des siennes, l’a reçue et pire : suite à cet entretien il a fait signer à la France la convention européenne de protection des animaux de compagnie du 13 11 1987, alors qu’une immense majorité de scientifiques et de vétérinaires y étaient opposés et avaient souligné qu’elle portait des conceptions véganiennes très floues ou très dangereuses pour l’avenir de beaucoup d’animaux, c’est pourquoi, elle n’avait pas été adoptée pendant 15 ans.

Conséquences : Lionel Jospin a perdu plusieurs centaines de milliers de voix et les chiens Bouviers des Flandres et Doberman ont vu leurs naissances plonger à tel point qu’ils risquent d’être bientôt des races  menacées.

 Il y a dans ce pays une fracture : d’un côté les vedettes des médias ou du showbiz qui ont toujours raison, et de l’autre les citoyens de seconde zone dont l’avis ne semble pas compter, même s’ils représentent l’immense majorité silencieuse.

Si vous êtes un dirigeant d’une association qui représente des centaines de milliers de personnes, il y a fort à parier que vous ne serez probablement pas reçu.

Mais si vous êtes une vedette, aucun problème, toutes les portes s’ouvrent.

 Ne serait-ce précisément pas cela qui enlève la confiance de tant de personnes en la démocratie ? 

La fédération ProNaturA France prouve tous les jours par les services qu’elle rend au grand public, qu’il est possible de définir et mettre en œuvre une conception humaniste et raisonnable de la protection des animaux.

Protéger les animaux signifie non seulement bien les installer, bien les nourrir, bien les soigner, bien les comprendre, mais protéger les animaux, c’est aussi les protéger de la disparition.

 Brigitte Bardot sait-elle que sur 6400 races locales d’animaux de ferme plus de  2200 sont en voie de disparition ?  Bizarre, elle n’en parle jamais ?
Est-ce que cela ne l’émeut pas ?  Il y a pourtant de quoi .

Ces races anciennes sont en voie de disparition parce qu’il n’y a plus de débouchés pour elles. Les agriculteurs ne peuvent plus en vivre. 
La meilleure manière de les aider est de leur redonner des débouchés.
Et donc d’en manger.

Alors, au lieu de passer des fêtes pleurnichardes et végétariennes, nous vous proposons de joindre l’utile à l’agréable : rendez-vous sur le site dans la rubrique
«
les bonnes adresses de ProNaturA France» et découvrez pour les fêtes des mets que vous n’avez jamais mangés :

Toutes les dindes n’ont pas un goût insipide : déguster la dinde Rouge des Ardennes, la Noire du Bourbonnais, de Sologne ou du Gers.
Des oies, oui, mais connaissez-vous celles d’Alsace, de Toulouse, du Poitou ou des Flandres ? Du bœuf, pourquoi pas, mais de Bazas, Casta, Aubrac, Armoricaine, Gasconne, Mirandaise ou Nantaise.
Du mouton Charolais, Boulonnais, Tarasconnais, Noire du Velay, etc.
Et le lapin Géant blanc de Bouscat ? Le Normand ? Le Sablé des Vosges ?
Ou pourquoi pas un chapon de race Gâtinaise, La Flèche, Marans, Le Mans, Estaires, Barbezieux, Meusienne ou Coucou de Rennes ?

Quelle que soit la Région où vous habitez, il y a mille trésors gastronomiques à découvrir. Mille et une saveurs. Grâce à vous, la biodiversité de toutes ces races locales menacées sera sauvée. 

Et là, ce sera vraiment la fête !